Конкурс переводов фр. поэзии Johanne Hauber-Bieth
Член Правления, лауреат и сотрудник, член главных французских поэтических академий и обществ, победитель и член многих литературных и художественных ассоциаций во Франции и за рубежом,Johanne Hauber-Bieth, поэт по природе ,родилась 14 сентября 1949 в Страсбурге. Посол Мира. Президент и основатель Универсального Пантеона Поэзии, который создан в знак признательности всех поэтов Мира, умерших( пропавших без вести), известных или неизвестных, благословенных или отвергнутых, чей Свет продолжается в живущих на этом свете,где нет " маленьких" или " больших" поэтов, а есть только ПОЭЗИЯ, которая выбирает свои векторы развития,среди тех,кто знает , как петь, беречь её и служить ей с возвышенным благородством, щедростью и великодушием.Универсальный Пантеон Поэзии объединяет видимое и невидимое, чтобы сформировать Универсальное Сердце Поэзии, где прошлое и настоящее едины, связаны и неразделимы.
Johanne Hauber-Bieth
Sous mon еtoile…
Elle est la, suspendue au firmament du soir
Attendant que la nuit de sa beaute l’escorte.
A cette heure ou la gr;ce est un appel accorte,
Son sourire est pour moi plus qu’un signe d’espoir.
Son doux scintillement me rend toujours sereine
J’aime la regarder a m’en user les yeux.
Alors je m’imagine un monde merveilleux
M’accueillant pour me prendre en seule, unique, reine.
La brune de ses bras met lors son doux manteau,
Divin, paillete d’or, autour de mes epaules.
Dans ce luisant velours, jouissant de mon role,
Le croissant de la lune en couronne m’est beau !
Des ce magique instant, je ressens comme un charme.
Il m’est vite permit d’utiliser les dons
Ceux qui, depuis toujours, elevent tous leurs tons
Dans mon c;ur en chantant… mais la c’est sans alarme !
Je m’empresse aussit;t de les utiliser…
Pour guerir a jamais de la moindre souffrance
Tous les etres vivant dans la desesperance
De ne pouvoir un jour voir leur mal s’apaiser.
Pour liberer la terre et toute la nature,
De tout ce qui ternit leur beaute, leur grandeur :
Crimes, pollutions, guerres… en profondeur
Afin que l’homme, enfin, ne leur soit plus torture !
Pour que regne ici bas cette indicible paix
Dont chacun voudrait bien voir sillonne le monde
Et que, d’un meme elan, dans une belle ronde
L’on se donne la main abandonnant nos faix.
Cela je le souhaite, avec toute mon ame
Pas seulement en reve tel que transcrit en mots
Car nous meritons tous autre chose que maux
Dont nous sommes parfois l’instigateur infame !
© Johanne Hauber-Bieth (Cannes, 19 mai 2015)
Lorsque Eos chasse Nyx…
(Sonnet)
Les grands lys, des l’aurore, en sublime palette
De senteurs et parfums a l’extrait soutenu,
Vibrent dans le jardin d’un elan bienvenu,
Semblant dire ; la nuit : « Emporte ta voilette ! »
Deja le rouge-gorge entonne une odelette
Que reprend le pinson d'un ramage tenu ;
Le petit ecureuil, de son air ingenu,
Observe, gracieux, la chenille seulette.
Et des lors Nyx se sauve en atours violets
Que vient offrir le jour de ses premiers reflets.
C’est l’heure ou, quelque part, Venus devient morose.
Laissant l’astre lunaire en son croissant tranchant
Aller s’;vanouir dans un nuage rose,
Eos eleve alors son magnifique chant !
© Johanne Hauber-Bieth (13 avril 2015)
Pourquoi ?
Pourquoi, mon coeur est il toujours si plein de toi,
Toi donc le bel amour a su prendre mon ame
Pour la rendre captive avec toute sa flamme
Encore avec le temps, comme un acte de foi ?
Pourquoi ne puis-je donc oublier ta tendresse
Celle qui me chantait, de tous tes gestes doux
Et de tous tes baisers, les elans les plus fous
Qui dansent dans ma tete et me sont allegresse ?
Pourquoi le temps, cruel, n’efface t’il donc pas
Ton visage, tes yeux, fixes dans ma memoire
Avec le souvenir de notre belle histoire
Dont les plus beaux extraits me la chantent tout bas ?
Pourquoi, helas, ne puis-je oublier ton absence
Celle qui m’est ce faix me livrant la douleur
Qui broie, insupportable, et ce pour mon malheur,
Tout mon ;tre qui t’aime avec effervescence ?
© Johanne Hauber-Bieth (Cannes, 11 avril 2015)
Inspire par « Les Oiseaux se cachent pour mourir »
Don d’Amour…
J’ai mis mon cоеur sur une assiette
Que j’ai tendue aux mal-aimes.
Il n’en resta pas une miette
Car ils etaient tous affames !
Manquer d’amour est indigence ;
Pourtant il en faudrait si peu…
Et quelque fois m;me en urgence
Pour voir la vie en rose et bleu.
C’est un regard, c’est un sourire,
Un petit bonjour ou bonsoir
Un simple geste peu suffire
Le gueux saura s’en emouvoir.
C’est une main qui vient, tendue,
Pour partager, pour consoler,
Une parole inattendue
Dite juste pour stimuler…
Les petits riens ou grandes choses
Portant l’amour, c’est l’essentiel,
Dans un vibrant parfum de roses
Offrent toujours un bout de ciel.
J’ai donc repris, vide, l’assiette
Mais j’etais riche quelque part…
Car il me restait la serviette
Ou chantait mon bonheur sans fard !
© Johanne Hauber-Bieth (TGV Cannes-Paris, 24 septembre 2013)
CHAQUE JOUR…
(Quatrain a vers glissant, ou Maillet)
Chaque jour il faudrait savoir dire “Je t’aime ! ”
Avec, brode dans l’ame, un ruban d’arc-en-ciel
Emperle de rosee ou, comme un doux poeme,
Se traduit en deux mots l’amour au gout de miel.
En mettant tout son c;ur dans cet unique theme,
Chaque jour il faudrait savoir dire “Je t’aime ! ”…
Car le temps passe vite en sa ronde ici-bas,
Defilant, implacable, et ne reculant pas !
Pour voir chez l’etre cher le bonheur que l’on seme
Briller comme un soleil … sublime dans ses yeux,
Chaque jour il faudrait savoir dire “Je t’aime ! ”
En escortant ce dit d’un baiser plus soyeux.
Son c;ur gonfle de joie, heureux a l’instant meme,
D'un magique transport exulterait toujours !
Alors d’un bel elan, delicat, sans discours,
Chaque jour il faudrait savoir dire “Je t’aime ! ”
© Johanne Hauber-Bieth
Extrait du recueil “A fleur de Coeur“
Editions La nouvelle Pleiade Paris - 2004
Prix Maurice Rollinat 2003 (Manuscrit)
© Johanne Hauber-Bieth
Aux sens de la nature…
Quand la chanson du vent fait danser leur feuillage,
Les arbres, de tous bois, vibrent a l’unisson,
Les oiseaux dans leur nid connaissent le frisson
Que donne un soir de bal laissant dans son sillage
Un souvenir heureux !
Lorsque le gai ruisseau joyeusement scintille
Entre les saules gris sous les baisers du jour,
De son lit, les roseaux fremissent tour a tour
Pour graver dans l’azur dont la lueur petille
Un souvenir heureux !
Quand de la violette ou d’une fleur charnue
Monte un parfum suave en effluve enivrant
L’air est soudain plus doux dans son moindre courant
Et transporte en plein coeur, avec sa force nue,
Un souvenir heureux !
Lorsque les fruits offerts, m;rs de saveur gourmande,
Pleins d’aromes exquis, pesent sur les rameaux,
Des blessures du gel sont oublies les maux
Pour mettre dans leur gout, que la bouche quemande,
Un souvenir heureux !
Quand vibre le satin de ces douces corolles
Ne s’ouvrant que le soir pour embrasser la nuit
Qui les caressera sous la lune sans bruit,
S’inscrit a tout jamais parmi les herbes folles
Un souvenir heureux !
Sitot que le bonheur sourit a la nature
Tout s’eclaire et, d’un trait, montre sans la farder
Chaque beaute soumise a qui sait s’attarder,
Offrant a l’ame ;mue ou la paix s’aventure,
Un souvenir heureux !
© Johanne Hauber-Bieth
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