Конкурс переводов фр. поэзии Лисет Брошу
Ольга Мальцева-Арзиани2
ЛИСЕТ БРОШУ. КАНАДА.
ВПЕРВЫЕ В НАШЕМ КОНКУРСЕ ПРИНИМАЮТ УЧАСТИЕ ПОЭТЫ ФРАНЦИИ!
ВАШЕМУ ВНИМАНИЮ БУДУТ ПРЕДЛОЖЕНЫ СТИХИ ФРАНЦУЗСКИХ ПОЭТОВ
ДЛЯ ПЕРЕВОДА НА РУССКИЙ, БОЛГАРСКИЙ, УКРАИНСКИЙ, ПОЛЬСКИЙ
И ДРУГИЕ СЛАВЯНСКИЕ ЯЗЫКИ.
КОНКУРС ФРАНЦУЗСКОЙ ПОЭЗИИ
http://www.stihi.ru/2011/05/10/6921
"AUDENTES DEUS IPSE JUVAT" - смелым сам Бог помогает (Овидий)
ЗАДАНИЯ ДЛЯ РУССКИХ и СЛАВЯНСКИХ ПОЭТОВ:
1.С 1 по 20 ноября 2014 г.прислать Ваши поэтические переводы с французского языка на русский или какой - либо славянский язык стихов французских поэтов с помощью дословных переводов, сделанных нами для конкурса, либо с помощью своих дословных (подстрочных) переводов.
Если к стихам на французском языке мы не даём подстрочные переводы, то Вы прилагаете подстрочные переводы этих стихов, сделанные лично Вами или профессиональными переводчиками (по желанию можете указать автора дословного перевода).
Как Вы уже поняли, Вам будут предложены стихи с подстрочным переводом и без него.
Номинация 1 - стихи, переведённые с помощью подстрочного перевода, предоставленного жюри.
Номинация 2 -стихи, переведённые без подстрочного перевода, предоставленного жюри.
2.С 1 по 20 ноября 2014 г. прислать по 3-5 своих стихотворений на русском языке
и дословный перевод этих стихотворений на французский язык.
В теме письма обязательно укажите: Французский конкурс 2014. Фамилия и имя.
3.С 1 по 20 ноября 2014 г. пришлите свои произведения на русском языке (стихи или прозу)
по темам:
1) Франция и русская эмиграция.
2) Исторические места Франции, связанные с Россией.
3) Знаменитые виноградники Франции.
4) Традиции Франции (или Традиции Франкоязычной Канады).
5) Партизанское движение во Франции.
Дополнительное задание (по желанию)
Книги французских писателей, которые мы полюбили в детстве.
Ваш любимый герой.
Лучшие произведения будут предложены французским поэтам для создания ими поэтического перевода на родной язык. Ваши творения примут участие в различных престижных конкурсах во Франции.
КОНКУРС ФРАНЦУЗСКОЙ ПОЭЗИИ БУДЕТ ПРОВОДИТЬСЯ ОДИН РАЗ В ГОДУ.
Lysette Brochu
ДОМАШНЕЕ ЗАДАНИЕ № 5
Лисет Брошу родилась в 1946 году. Канадский автор рассказов,стихов,книг для молодёжи.Она имеет степень магистра в области образования, степень бакалавра искусств по французской литературе в универстите Оттавы ,сертификат в области теологии и аттестат анимации.Она была учителем в школе, затем преподавала в университете Квебека. Имеет многочисленные награды в области культуры, литературы. Много путешествует.
Стихи для самостоятельного перевода без дословного перевода, сделанного специально для конкурса:
Du pain et des roses
La terre se meurt, levez-vous femmes de l’heure!
Coupez le chou, chauffez la soupe, dressez la table.
Dehors les hommes mutilent les erables,
pietinent l’eglantier
rassemblent leurs troupes.
La guerre est a` nos portes et le vent hurle :
« Que le diable l’emporte ».
L’ennemi et la victime,
ensemble,
fabriquent des bombes…
des milliers d’enfants grelottent.
Mere reconforte, mais deja, il se fait tard.
Ils ont vu l’Apocalyse annonc;e
ils ont entendu le cri dechirant des innocents.
Le bruit a enterre le chant des huards.
Horreur!
Pauvres affliges.
Offrons du pain et des roses a` tous les passants.
Chassons ce tremblement qui n’en finit pas de nous effrayer.
Partageons nos miettes de beaute.
Lysette Brochu
Un temps pour souffrir?
Lysette Brochu
Depuis toujours
Il y a un temps pour la semence
Un temps pour la moisson
Un temps pour naitre
rire et chanter...
Enfin, un temps
pour s’eteindre... pour mourir.
Ce temps, nul ne l’evite
Ni pilule magique
Ni folie d’evasion.
Rien ne peut empecher
la nuit de surgir
la riviere de couler...
l’aube de poindre a` l’horizon.
Je sais...
Car pendant des siecles
j’ai lutte... fonce
cherche le calme et l’oubli
en cadence
pour retrouver au fil des jours
la detresse et l’angoisse
au seuil de ma joie.
J’ai mal en mon ame
lorsque j’ecoute
le cri des affames
ou le tonnerre
qui gronde sauvagement.
Je me ronge les ongles
et je pleure...
inconsolable
lorsque mon frere
marche la tete basse
ou un ami me coupe
de son amitie.
Je n’aime pas l’hiver
et pourtant
tout m’arrache a` l’ete...
Je n’aime pas la guerre
et pourtant
je sombre dans l’offense,
dans la haine
dans l’indignite.
Parfois je hurle mon desarroi
hoche la tete
et je repete sans cesse
POURQUOI? POURQUOI? POURQUOI?
Je raisonne, deraisonne
Le monde entier
me semble bouleverse.
Et puis... vient un temps
le temps de plonger
au creux de la vague
le temps de me reposer
au coeur meme de ma douleur
de ma peine, de mon anxiete.
Le temps de me relever
et de tout recommencer.
Les roses me dit-on
ne se questionnent guere.
Elles parfument l’air
et puis meurent
sans mot dire
a` leur fragile beaute.
Mais moi
ni parfum... ni rose...
ni animal blesse
il est dans ma nature
de penser, de tout analyser...
Je veux donc comprendre
l’ouragan et le tsunami
les tremblements de terre
la secheresse du Sahel
la maladie qui ronge ma mere
l’epidemie, le sida, le cancer
le jeune qui ne croit plus en la vie.
Un temps viendra...
je suppose
pour comprendre...
OUI!
Si un temps existe
pour questionner
Un envers du temps existe
Le temps de la liberte.
Lysette Brochu
Sans toi
mes fantomes dorment
dans leurs draps gris
creux silencieux
sans toi
seule
enceinte d’absence
je me gave de vide
secrets d’un amour
en cage
pensee figee
passe muet
memoire trouee
bobine d’une vie effacee
errance aride
d’un coeur dans l’infini
desert de l’ame
en echo
une musique
de fausses notes
me revient
au ralenti
coincee
dans les limbes
des syllabes et des mots
je cherche en vain
ta presence
ton portrait souriant
mon mur de lamentations
j’invente du vent
soupirs de tourterelles
entre les trop longs silences
Oratorio du remords
Lysette Brochu
main noire et glac;e griffe mon ame
gratte
creuse les plaies cicatrisees
anciennes meurtrissures
boursouflures
cuisants remords
serpent de feu
aiguillon venimeux
mon oil ne dort pas
le passe me regarde
insomnie
oiseaux de proie
etranges compagnons
veillent sur mon jardin secret
murmures d’anciennes amours
les chim;res cognent contre ma memoire
me mortifient
vague divague
front douloureux
lugubre ritournelle
cris entre mes dents
tenace folie
regrets dans ma poitrine
miaulent comme des chats sauvages
souvenirs vengeurs
dechirent
leurs camisoles de force
corbillard en maraude
ramasse fantomes errants
de l’autre cete du mur
Rendez-vous poеtique
Lysette Brochu
assis sur un banc vermoulu
au sommet d’une colline
aux confins d’un village etrique
un poete attend
dos au mur
de ses graciles doigts
scribouille quelques vers empanaches
romantiques
insatisfait
leve le regard
au loin
parmi une enfilade de pignons
noirs roux verts et bleus
il observe en silence
un clocher
surmonte d’une croix de fer
contre un ciel
aux reflets blafards
une grange en bordure du chemin
des enfants qui sautent d’une fenetre
un fermier qui travaille la terre
un troupeau de moutons
le petit cimetiere fleuri
le paysage qu’il contemple
en lui s’involute
creuse
jusque dans l’antre secret
de son ventre
retrouve les for;ts de son enfance
l’odeur du ble
les caresses de sa bien-aimee
sa foi delaissee
les spectres de son passe
l’echo de drames
ses larmes
leger clapotis de l’onde interieure
affleurement du germe d’une idee
foisonnement d’images
dans des filets d’or et de poussiere cendree
les heures prennent la clef des champs
surgit une melopee
signature de son ame envoetee
dans son regard d’outre-tombe
sur un air d’antan
dansent des visages d’eternite
une triste valse
en sourdine
chant de rimes litaniques
tempo erratique
des mots amoureux
s’epousent
sous une myriade d’etoiles
doucement
sans forcer
le style se decorsete
la phrase se denude
le poete s’abandonne aux songeries
touche par la grаce poetique
son аme s’incline devant la beaute
enfin
la pensee tient sa langue
il ecrit en toute liberte
passe trop vite
le moment d’une br;ve extase mystique
puis s’envole l’inspiration divine
l’ecrivain ferme a` regret
son cahier aux feuilles noircies
soupire
rendez-vous trop bref
il reviendra demain
reprendre pignon sur la vie
honorer l’ecriture
retrouver les murmures
de son cour emmure
s’asseoir sur son banc vermoulu
Revenir seule dans le silence
Mon cheri
as-tu le go;t de prendre des vacances?
Veux-tu retourner en Provence?
Reponds cheri...
dis... as-tu souvenance de nos sorties?
Tu penses encore a` nos folies?
J'aimais tant me blottir dans tes bras
courir les fetes et les galas
me pendre a` ton cou
et rire mon cheri
rire de rien, rire de tout!
Ou` es-tu mon mari?
Pourquoi as-tu choisi l'oubli?
Ce soir, Henri, il y a danse
chez nos voisins les Lafrance.
Si tu preferes, nous irons jouer aux quilles
jouer aux cartes, jouer notre vie
jusqu'aux petites heures du matin
faire le tour de la ville
main dans la main
comme autrefois mon cheri.
Ah! Maudite maladie
Vais-je encore revenir seule dans le silence?
Vais-je encore pleurer ton silence?
Lysette Brochu
* * *
COMME UN ARBRE
________________________________________
Lysette Brochu
j'ai besoin de lumiere...
si je suis fermement attachee a mon sol
toujours mariee a la terre
je grandis neanmoins vers le ciel
et je crois... je muris en noblesse et en beaute
Par certains jours noirs et sombres de l'hiver
ou certaines heures d'automne noyees de pluie
je travaille a` l'interieur et j'attends…
Nulle protection ni secours
incertitude maillee d’esperance
je ne commande pas a la nature
je collabore avec elle.
Comme un arbre
j'ai mes saisons
mes forces, mes failles.
Continuer...
comme un arbre
ce n'est peut-etre pas
maudire les intemperies
mais les accueillir
dormir une courte nuit
pour recommencer le lendemain
apprendre a mourir
pour renaitre
continuer...
comme un arbre
c'est peut-etre me lever chaque jour
avant le jour
prete a` affronter les coups du sort
prete a faire alliance avec ma vie.
Je connais misere et grandeur...
le passage de la nuit au jour
la fraicheur des rivieres a` mes pieds
et le fruit du labeur de mes bras.
Que sais-je encore?
J'ai appris a` m'incliner
a` me redresser
a ecouter la beaute dans le murmure du vent...
parfois ma parure
cache mon ecorce fragile
parfois encore je me depouille
pour mieux me reveler.
J'ai le juste orgueil
de donner l'ombre au passant
comme j'ai la fierte
de mes racines profondes.
Les marques de mon passe
trahissent mon age, mes peurs et mes pensees
voyez mes noeuds d'anxiete
mes blessures, branches cassees.
Pourtant je m'eleve malgre tout
je parfume l'air a ma faion...
le temps me couronne de fleurs
a l'occasion.
En vieillissant
je me souviens avec emotion
de l'oisillon que j'ai berce
et du refuge que j'ai offert
aux jeunes de mon quartier.
Mes prieres deviennent contemplation
j’apprecie
l'horizon du lendemain… je chante l’oraison.
Si l'arbre est fort
il craint toujours le feu et le bucheron
de meme
je fremis devant le mal, la guerre
et plus que tout...
devant l'indifference, l’insouciance.
Je porte toujours en moi l’arbre de la croix!
Certains arbres
deviennent bois de chauffage
paniers de bois
feuilles de papier
bois d'ebenisterie
copeaux, gites, balai neuf ou lambris.
Je parie que la Vie fera de moi
une petite feuille de papier fleuri...
j'espere qu'on y ecrira
un vers ou deux de poesie...
Paradoxale profession : l'enseignement
Un jour, il y a de ca longtemps
J'ai choisi de marcher dans la vie
Entouree de rires d'enfants.
Avec le zele de mes vingt ans
Je revais de changer le monde
Par le biais de l'enseignement.
Le soir, en me couchant
Je mijotais de sages le;ons
Et des nuits durant
J'ecrivais... sur tableau noir
Des mots syllabiques de lumiere
Des mots en "ou" des mots en "on"
Des mots de mots
Des mots savants
Des mots de grandes chansons.
Le lendemain, la tete remplie de nuages
Je decoupais mes reves en belles images
Et souvent, beaucoup trop souvent
Ces images, de mes nuages, devenaient ORAGES.
J'apprenais le metier a mes depens.
Je decouvrais l'art des arts
L'art de l'enseignement.
Je devais apprendre, comme Rodin ou comme Michel-Ange
A faire surgir la connaissance, au seuil de la conscience
Telle une statue se pointe d'un marbre fragile
Tel un penseur bronze emerge d'un metal froid.
Ce qui d'abord m'avait paru facile
Devenait pour moi lourde tache, devoir penible.
Souventes fois... je me sentais abattue
Abandonnee de mon courage
Et je me taxais sans scrupules
D' "incompetente" ... de "malhabile".
J'aspirais toujours malgre tout a ...
Capter soudainement la science du jour, en BLOC sans fissures
Et offrir genereusement, cet amas de notions et de doctrines
En cadeau... a Pierre, a Bill, a la petite Catherine.
Parfois encore, moi, l'institutrice mal assuree
Je regrettais ma vocation
De livres et de crayons.
Je me disais : "C'est fou...
Combien il me serait plus doux
De compter des sous
Plutot que de repeter... sans cesse repeter...
Bijou, caillou, chou, genou... pou."
Debordee, fatiguee, desenchantee
Je recitais mes litanies...
"Si mes eleves ne savent rien... c'est a cause de la tele.
Si je n'ai pas le temps de respirer... c'est a cause des programmes surcharges.
Si le p'tit Stephane est si tannant... c'est a cause de ses parents.
Si les enfants sont si agites... c'est a cause de la recre.
Si Patrick s'endort sur le plancher... c'est a cause de son diner.
Si Chantale m'envoie promener... c'est a cause de la societe."
o paradoxale profession
La plus grande, la plus dure
La plus noble, la pire, la meilleure
Sans discussion.
Profession de compassion, de deraison
Plus que profession
Mission et a la fois passion
Instruction, education, application
Frustration, co-operation, tradition
Rigodon !
Pardon ! je connaissais alors tant de confusion.
Comme un violoniste en herbe
Qui maudit son violon...
Je songeais a l'abdication
А faire ecole buissonni;re
А dechirer mon diplome d'hier
Ou a ecrire un gros bouquin farceur
Intitule : "Les tribulations d'une ex-professeur".
Et puis... les annees ont passe.
Le calme s'est install;, dans ma maison.
Il faut croire
Que les tenaces violonistes
Arrivent a capter le silence entre les sons
La melodie qui efface les tensions.
Aujourd'hui, je connais le secret de l'enseignement.
Un secret qui se r;sume en un seul et puissant mot :
APPRENDRE.
Alors, maintenant,
Avec la jeune Marlene
Ou le sage Simon
J'avance en cadence
Vers de nouveaux horizons.
J'ai appris a moins parler
J'ai appris a mieux ecouter.
Je ne veux plus m'epoustoufler
Ou m'endormir la tete sous l'oreiller.
J'attends la dictee sans fautes
Ou la parfaite lecture a voix haute
Comme le semeur attend sa moisson
Animee de foi et de conviction.
Je cherche sans cesse
Les pousses de vie
Les pousses de couleurs...
Ces pousses interieures...
Qui faconneront notre demain
Le monde exterieur
Notre monde des humains.
Eureka ! je trouve promesse et poesie
Force, joie et symphonie.
Aussi, je prends le temps
De me donner du temps.
Enfin, voici l'heure de l'evaluation.
Je souris ! ... OUI !
Je re-choisis ma profession.
Je me fabrique un bulletin de vitalite
Decore de A, de B et de mots encourageants.
Je le merite ... j'ai tant travaille.
Pour tout commentaire, j'еcrirai cette pensеe...
"Chere enseignante...
N'oublie pas de t'accueillir tendrement
Comme tu accueilles dans ta classe
Tous ces nombreux enfants...
Pardonne-toi tes grandes idees
Et en toute humilite...
Reconnais tes maitres
Tous ces petits enfants".
ТРЕБОВАНИЯ ЖЮРИ:
В теме письма укажите: КОНКУРС 5 (ФР-2012) ДОМАШНЕЕ ЗАДАНИЕ.
Содержание письма:
1. Ф.И.О.участника конкурса + ссылка на Ваш сайт СТИХИ.РУ
2.Образование
3.Несколько строк о себе.
4.Страна, город, адрес.
5.Фото
6.Перечень присылаемых переводов + собственные произведения.
НЕ ЗАБЫВАЙТЕ ДАВАТЬ ССЫЛКУ НА ВАШУ СТРАНИЧКУ
И ССЫЛКИ ВАШИХ ПРОИЗВЕДЕНИЙ.
При публикации Ваших произведений, связанных с конкурсом,
давайте ссылку на V Международный конкурс:
http://www.stihi.ru/2011/05/10/6921
Всё это облегчит работу жюри.
ВНИМАНИЕ!!!
АДРЕС ЖЮРИ ФРАНЦУЗСКОГО КОНКУРСА:
<sinaya-ptica@yandex.ru>,
КОНКУРС ФРАНЦУЗСКОЙ ПОЭЗИИ 2014
(задания для русских и славянских поэтов)
http://www.stihi.ru/2011/05/10/6921
Конкурсные работы оцениваются во Франции.
Итоги конкурса присылаются нашему председателю жюри для публикации.
ИТОГИ МК "ЦВЕТОЧНЫЕ ИГРЫ В ПИРЕНЕЯХ". ФРАНЦИЯ
http://www.stihi.ru/2011/11/16/10032
СПАСИБО!
ЖЮРИ ЖЕЛАЕТ ВАМ УСПЕХОВ!!!
ВНИМАНИЕ!!!
ПРОДОЛЖЕНИЕ СЛЕДУЕТ!
ИСТОРИЯ КОНКУРСА:
I МЕЖДУНАРОДНЫЙ КОНКУРС ПОЭТИЧЕСКИХ ПЕРЕВОДОВ
"БОЛГАРСКИЙ ЯЗЫК: КУЛЬТУРНЫЕ ТРАДИЦИИ И СОВРЕМЕННОСТЬ"
был проведён весной 2010г.
http://www.stihi.ru/2010/05/20/179
II МЕЖДУНАРОДНЫЙ КОНКУРС ПОЭТИЧЕСКИХ ПЕРЕВОДОВ.
"БОЛГАРСКИЙ ЯЗЫК: СВЯЗЬ ВРЕМЁН, СВЯЗЬ ПОКОЛЕНИЙ":
http://www.stihi.ru/2010/10/12/1711
ИТОГИ I МЕЖДУНАРОДНОГО КОНКУРСА можно посмотреть здесь:
http://www.stihi.ru/2010/06/27/5158
ИТОГИ II МЕЖДУНАРОДНОГО КОНКУРСА можно посмотреть здесь:
http://www.stihi.ru/2010/11/21/9984
III МЕЖДУНАРОДНЫЙ КОНКУРС ПОЭТИЧЕСКИХ ПЕРЕВОДОВ.
"БОЛГАРСКИЙ ЯЗЫК: ОТРАЖЕНИЕ ИСТОРИИ СТРАНЫ И СУДЬБЫ ЧЕЛОВЕКА
В ЗЕРКАЛЕ СОВРЕМЕННОЙ ПОЭЗИИ"
http://www.stihi.ru/2010/12/01/8781
ИТОГИ III МЕЖДУНАРОДНОГО КОНКУРСА можно посмотреть здесь:
http://www.stihi.ru/2011/04/30/1062
ИТОГИ МЕЖДУНАРОДНОГО КОНКУРСА "ЦВЕТОЧНЫЕ ИГРЫ В ПИРЕНЕЯХ". Франция - 2011
http://www.stihi.ru/2011/11/16/10032
ИТОГИ МЕЖДУНАРОДНОГО КОНКУРСА ПОЭТИЧЕСКИХ ПЕРЕВОДОВ
С ФРАНЦУЗСКОГО ЯЗЫКА "РАДУГА ЛЮБВИ" 2011 можно посмотреть здесь:
http://www.stihi.ru/2012/01/13/1009
ИТОГИ КОНКУРСА РАБОТ О ПЕНЬО ПЕНЕВЕ:
http://www.stihi.ru/2011/12/17/1564
IV МЕЖДУНАРОДНЫЙ КОНКУРС ПОЭТИЧЕСКИХ ПЕРЕВОДОВ
"БОЛГАРСКИЙ ЯЗЫК: ПРОШЛОЕ, НАСТОЯЩЕЕ И БУДУЩЕЕ"
http://www.stihi.ru/2011/04/21/1240
Итоги IV МЕЖДУНАРОДНЫЙ КОНКУРС ПОЭТИЧЕСКИХ ПЕРЕВОДОВ
"БОЛГАРСКИЙ ЯЗЫК: ПРОШЛОЕ, НАСТОЯЩЕЕ И БУДУЩЕЕ"
Часть1 http://www.stihi.ru/2011/12/31/1589
Часть2 http://www.stihi.ru/2011/12/31/1476
Часть3 http://www.stihi.ru/2011/12/31/1308
Свидетельство о публикации №112020606749