Office pour les defunts

Aujourd’hui, nous comm;morons les d;funts. Il y a plus de monde que d’habitude. Si certains ne vont pas souvent ; l’;glise, ils y viennent plus volontiers lors de cet office. Car en eux perce parfois le souvenir, des joies et des peines, et crie le vide de l’absence. Dans le chagrin me parvient aussi l’;cre amertume du souvenir de certains vivants, qui pour ;tre bien vus aux yeux du monde, inventent un amour pour les d;funts qu’ils n’ont jamais eu. Dieu le sait. C’est pourquoi, Il nous conseille de prier. La douleur avec la pri;re monte au Ciel, nous recevons une consolation, et de m;me les d;funts. Oui, l’amour brille toujours dans les c;urs : qu’ils soient de chair ou d’esprit.
Dans l’Ancien Testament, il est ;crit qu’il pla;t ; Dieu quand les non-croyants agissent selon Ses recommandations de Dieu. Il a m;me ;pargn; une ville de non-croyants qui avait accept; de se repentir selon Son ordre. Cette ville s’appelait Ninive. Oui, tout le monde n’a pas eu la chance de Le conna;tre ou de trouver Son Eglise. Il est amour et mis;ricordieux.
Pour les personnes comme moi, qui ont choisi d’entrer en orthodoxie, cela r;chauffe le c;ur que de le savoir. Peut-;tre auront-ils - eux-aussi - une chance d’;tre sauv;s.

A peine fus-je entr; que l’;motion me frappa la poitrine, me pr;t ; la gorge : mouvement de l’;me du c;ur ; la t;te, et avec les larmes, le souvenir se m;t ; couler. De bons moments avec l’un ou avec l’autre, des regrets aussi, des demandes de pardon donn;es ou attendues. Pas besoin de courriel, les anges traversent l’;ther, portent le message. Apr;s l’office, nous d;gustons les victuailles purifi;es, b;nies, apport;es par chacun en l’honneur des d;funts. De mani;re mystique, en silence, nous nous rapprochons les uns des autres, nous partageons les peines et les joies des uns et des autres. Selon les Ecritures, l’Eglise est aussi le corps du Christ, et nous en sommes les membres. Le corps et l’;me ont re;u leur soin. Nous reprenons la route, nous continuons le chemin, esp;rant mieux faire que par le pass; avec les d;funts. Puisse-t-il cela ;tre avec les vivants, pour que plus de joie que de larmes brillent dans les yeux.
Dans le lointain, des hommes et des femmes luttent, donnent leur vie… Aussi pour que de tels offices, qu’un tel amour puisse continuer ; ;tre offert, re;u, partag;, que nos plaies invisibles puissent ;tre gu;ries.
Gloire ; Dieu et hommage ; eux, car Sans Dieu, il ne pourrait ;tre question de gloire ou d’amour.