N 1 Selection de poemes avec musique, en francais

**Un Beau Lustre**

Feuilles de jour, danse sous la brise,
Mousse de rosee, eclats de cerise,
Roseaux du vent, chuchotent des secrets,
Sourires parfumes, promesses enjouees.

Oh, un beau lustre, suspendu dans l'air,
Illumine nos c;urs, nos reves en lumiere,
Ailes qui couvrent le monde de clarte,
Bateaux charges d'etoiles, vagues de beaute.

Chasseurs des bruits, la vie en couleur,
Sources d'un monde ou eclot le bonheur,
Parfums d'aurores, caresses du matin,
Sur la paille des astres, nos espoirs sereins.

Oh, un beau lustre, suspendu dans l'air,
Illumine nos c;urs, nos reves en lumiere,
Ailes qui couvrent le monde de clarte,
Bateaux charges d'etoiles, vagues de beaute.

Tu sais, mon jour depend de ton egard,
Je me suis noyee dans tes yeux purs,
Et tout mon amour coule dans mon regard,
En toi, je trouve ma force, mon phare.

Oh, un beau lustre, suspendu dans l'air,
Illumine nos c;urs, nos reves en lumiere,
Ailes qui couvrent le monde de clarte,
Bateaux charges d'etoiles, vagues de beaute.

Feuilles de jour, mousse de rosee,
Chaque instant partage, un tresor a cherir,
Dans ce beau lustre, notre amour flamboyant,
Ensemble, pour toujours, brillons a l'instant.

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La chanson avec ces versets ainsi qu_une version instrumentale sans paroles sur ces liens :
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https://disk.yandex.ru/d/QLVC34RLs-bKzw (instrumentale)

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**Les Vagues de la Mer**

Les vagues de mer chuchotent des secrets d'hier,
Dans le souffle leger de la brise de mer.
Sur le rivage ou l'onde danse,
Le soleil s'eveille, une douce romance.

Brise de mer, emporte mes pensees,
Vers des horizons que je veux embrasser.
Dans tes bras, je trouve ma liberte,
Brise de mer, ne me laisse jamais.

Les mouettes s'elevent, un ballet enchante,
Sous le ciel azur, nos coeurs s'eveillent.
Chaque grain de sable, une etoile a toucher,
Dans le murmure des flots, je veux rever.

Brise de mer, emporte mes pensees,
Vers des horizons que je veux embrasser.
Dans tes bras, je trouve ma liberte,
Brise de mer, ne me laisse jamais.

Et quand la nuit tombe, les etoiles scintillent,
Je t'entends murmurer, comme une douce abeille.
Ton parfum sale, une promesse d'amour,
Avec toi, je veux vivre, jour apres jour.

Brise de mer, emporte mes pensees,
Vers des horizons que je veux embrasser.
Dans tes bras, je trouve ma liberte,
Brise de mer, ne me laisse jamais.

Alors viens, danse avec moi,
Sous le ciel etoile, juste toi et moi.
Brise de mer, guide nos reves dorees,
Dans cette symphonie, ensemble a jamais.

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**Author's reading of the song ‘7 Seconds’, arranged in French.
Original music and lyrics by: Youssou N'Dour & Neneh Cherry**

Boul ma sene, boul ma guiss madi re nga fokni mane
Khamouma li neka thi sama souf ak thi guinaw
Beugouma kouma khol dal dine yaw li neka si yaw
Mo ne si mane, li ne si mane moye dilene diapale

La brutalite et la rudesse que nous devrions utiliser
Sur ceux qui pratiquent de mauvais charmes
Pour l'epee et la pierre, mauvais jusqu'a l'os
La bataille n'est pas finie, meme quand elle est gagnee
Et quand un enfant nait dans ce monde
Il n'a aucune idee du ton de peau dans lequel il vit

Ce n'est pas une seconde
Nous sommes a sept secondes
Ou juste aussi longtemps que je reste
Je vais attendre
Ce n'est pas une seconde
Nous sommes a sept secondes
Ou juste aussi longtemps que je reste
Je vais attendre

Je vais attendre
Je vais attendre

Li gnou fo beugue, li gnou fo beugue
Sama niokhoul la, li gnou fo beugue
Doleli, dolel, dikhe, diogou
Yawa, li gnou fo beugue

Unissons nos voix pour le changement
Celebrent la diversite, notre plus grand atout
L'avenir est a ceux qui croient
Dans la lumiere qui brille au-dela de l'horizon

Ce n'est pas une seconde
Nous sommes a sept secondes
Ou juste aussi longtemps que je reste
Je vais attendre
Ce n'est pas une seconde
Nous sommes a sept secondes
Ou juste aussi longtemps que je reste
Je vais attendre

Je vais attendre
Je vais attendre

A chaque instant, une chance de grandir,
Main dans la main, ensemble on va batir.
Sur les murs de l'espoir, nos voix s'eleveront
Pour un demain meilleur, nous marcherons.
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**Sur la Lune**

Nous nous sommes rencontres sur la lune, dans le noir,
Etrange sentiment, ne savais pas si c'etait le bon soir,
Tu m'as ecrit en pleine nuit, sans y penser,
Je crois que j'ai compris ce qu'etait notre verite.

On a danse sur les etoiles, en silence,
La gravite nous narguait, avec insolence,
Chaque regard etait comme un clin d'oeil du ciel,
Nos ames volant ensemble, sans arc-en-ciel.

Sur la lune, on flottait, oublieux du temps,
Ton sourire eclaireait l'univers, tout le temps,
Dans cet endroit perdu, ou l'amour etait,
Nos coeurs battant, en apesanteur, enlaces.

Les crateres etaient nos refuges secrets,
Un baiser vole, une promesse jamais faite,
Les cometes dansaient, au rythme de nos reves,
Tant de souvenirs, que la nuit nous soulve.

Et si on retourne sur terre, un jour,
Garde en tete, que la lune est notre amour,
Les etoiles seront nos temoins muets,
De cet amour infini, qu'on se promet.

Sur la lune, on flottait, oublieux du temps,
Ton sourire eclaireait l'univers, tout le temps,
Dans cet endroit perdu, ou l'amour etait,
Nos coeurs battant, en apesanteur, enlaces.

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**Mata Hari**

Dans la nuit, elle porte un voile,
Un sourire angelique, oh si frele,
Mais a l'interieur, il y a un recit,
De secrets et de douleurs, un c;ur qui s'embrase.

Elle marche avec grace, une reine deguisee,
Personne ne connait la verite derriere ses yeux,
Sa beaute, un masque, un mensonge parfait,
Cache ses rancunes, personne ne peut le dire.

Mata Hari, elle a deux visages,
Une beaute, une malice sans egale,
Son c;ur, une oasis sombre,
Dans ses yeux, tu vois la peine, tu vois la mer.

Elle a conquis des c;urs d'un simple regard,
Mais les a laisses bris;s, laisses au froid,
Sa malice, une danse,
De mots doux, mais une ame qui s'est vendue.

Elle est la reine des ombres,
Reine des ombres et des secrets,
Sa vie, un jeu de lendemains empruntes,
Un jeu de masques, des tromperies discretes.

Elle marche avec grace, une reine deguisee,
Personne ne connait la verite derriere ses yeux,
Sa beaute, un masque, un mensonge parfait,
Cache ses rancunes, personne ne peut le dire.

Mata Hari, elle a deux visages,
Une beaute, une malice sans egale,
Son c;ur, une oasis sombre,
Dans ses yeux, tu vois la peine, tu vois la mer.

A l'interieur d'elle, une tempete,
Des vents sombres, du feu et de la glace,
Son sourire, une fenetre,
Une ame en chaos, un c;ur si vide.

Mata Hari, elle se tient seule,
Avec son masque de beaute et de tromperie,
Ses secrets, son trone,
Dans les ombres, elle est la reine, son regne eternel.

Dans la nuit, elle porte un voile,
Un sourire angelique, oh si frele,
Mais a l'interieur, il y a un recit,
De secrets et de douleurs, un c;ur qui s'embrase.

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**Un Souffle de Jazz**

Juste un peu d'air, c'est tout ce qu'il me faut,
Mais cette poitrine, helas, ne veut pas d'echos.
Oh, la nuit s'etire, les toiles sont figees,
Et je lutte pour vivre, bien que je sois fatigue.

Chaque souffle que je prends est un pari, tu sais,
Un jet de des, une supplication a l'oubli.
Le monde est si lourd, il me pousse vers le bas,
Dans un brouillard pais, je suis sur le point de sombrer.
La lumiere de la lune, douce mais sourde,
Ne peut pas fournir l'air que mon coeur deborde.
Je m'agrippe aux draps, je prie pour l'elan,
Tandis que le jazz de la vie suit son mouvement.

Oh, je manque de souffle, ma chanson s'enfuit,
La melodie s'estompe, elle ne dure plus ici.
Ce wheeze est mon rythme, ce soupir ma melodie,
Dansant avec l'ombre sous la lune qui luit.

Le medecin dit : 'Prenez votre temps, tout ira bien,'
Mais mes poumons ont d'autres projets, c'est certain.
Chaque pas est une valse, un amour au ralenti,
Sur cette scene jazz ou la vie ne sourit.
Le sax pleure plus fort, il connait ma douleur,
Le battement de mon coeur ressonne comme un moteur.
Je snaps des doigts, j'accompagne le desespoir,
Le rythme de l'etouffement plane dans le noir.

Oh, je manque de souffle, ma chanson s'enfuit,
(Shoob-de-doo-wop, ca ne va pas durer ici !)
La melodie s'estompe, elle ne dure plus,
(Shoo-wah-wah, que suis-je devenu ?)

Bum-bum-bum, la ligne de basse s'effondre,
Chaque battement un souffle qui lutte, puis se morfond.
Les touches tintent, un re pit ephemere,
Alors que j'accroche l'espoir de ne jamais plier l'air.

Ba-da-da, ba-da-doo, j'etouffe aussi,
Shoo-be-dop, shooby-dah, que puis-je faire ici ?
La musique est mon ancre, mon sol bien-aime,
Dans cette piece enfumee ou l'air est perdu, egare.

Oh, je manque de souffle, ma chanson s'enfuit,
La melodie s'estompe, elle ne dure plus ici.
Ce soupir est ma melodie,
Dansant avec l'ombre sous la lune qui luit.

Juste un peu d'air, c'est tout ce qu'il me faut,
Dans ce souffle de jazz, je trouve mon cho.
Oh, la nuit s'etire, les toiles sont figees,
Et je continue a lutter, bien que je sois fatigue.

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     *   *   *

**Le Fil de l'Invisible**

Il effleure doucement,
Un souffle qui s'attarde -
Pas de toucher,
Pas de lumiere,
Mais la chaleur entre nous.

Si proche -
Ses fils traversent ma poitrine,
Une douleur tranquille
Qui ne fait pas de mal.
Il entoure ce que je ne peux nommer,
Liant le vide au plein.

Pas de lumiere, pas d'ombre,
Mais le souffle de quelque chose de plus profond.
Il vibre dans des espaces que je ne savais pas,
Taillant un chemin invisible,
Si loin -
Si incroyablement pres.

Si je tends la main, il s'eloigne.
Si je reste,
Il berce le silence.
Son attraction n'est pas un ordre -
Il ne demande rien,
Pourtant, il me laisse sans souffle.

C'est de la soie -
Repliant le vide en or,
Des fils denoues ou le temps s'amincit.
Il circule en moi,
Et dans sa lumiere,
Je commence.

Il me tient -
Ni pres,
Ni loin,
Mais dans l'espace ou le silence ressonne.
Sa lumiere n'aveugle pas -
Elle apaise,
Elle coule,
Elle ne reste jamais.

Il attire,
Et je suis,
Sans savoir ou le fil finira.
Il lie,
Il s'efface,
Pourtant son eclat persiste
Dans le vide que j'appelle chez moi.

Oh, ce fil de l'invisible,
Une danse entre l'ombre et la lumiere,
Un murmure eternel,
Dans l'espace que je cheris.

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**Dansons Sous les Etoiles**

Sous les etoiles, dans l'eclat d'un reve,
Chaque instant, une lumiere qui seleve,
Un murmure, un pas, une douce fievre,
Danse avec moi, dans un souffle qui leve.

Sous les cendres, l'eclat des lumieres,
Un chemin dore, un souffle sincere.
La nuit chante fort, le vent est clair,
Un regard, une vie qui seclaire.

Quand tu danses, le monde seclaire,
Chaque frisson traverse la mer,
Comme un echo, un cri de lumiere,
Nos ames sunissent dans lunivers.

Le temps sarrete, chaque pas ressonne,
Chaque geste mappelle, chaque voix ressonne.
Laisse la melodie guider la couronne,
Danse encore, que la nuit pardonne.

Les frontieres tombent, le silence sefface,
Chaque souffle monte, chaque cri enlace.
Toi et moi, au-dela de lespace,
Une flamme vive, le temps sefface.

Quand tu danses, le monde senvolole,
Chaque battement guide nos epaules,
Comme un echo, une priere qui console,
Nos ames sembrasent sous le controle.

Dansons sous les etoiles, ensemble,
Chaque instant de vie, que le coeur tremble,
A travers la nuit, nos ames se rassemblent,
Danse avec moi, que la magie ressemble.

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**Silence Blanc qui s'Abat**

Le silence blanc descend doucement,
Les pas craquent sous le firmament.
Un manteau neuf, pur et brillant,
Les reverberes tissent leur halo apaisant.

Une pelle traine dans la nuit,
Des enfants chuchotent a demi.
Les pneus patinent sans repit,
Dans ce velours de neige infinie.

Et je flotte a travers l'orage,
Ou tourbillonne l'avalanche sauvage.
Quand tout se pare de doux mirages,
Meme le froid mord doucement la peau.
J'entends le chant calme, echo,
Lorsque le crepuscule deploie ses ailes en cadeau.

La fumee des cheminees colore le ciel,
Les nuages s'encroutent de givre eternel.
Un cardinal s'eleve, rouge etincel,
Dans la lumiere mourante, douce et frele.

L'odeur du bois brule dans l'air,
Des fenetres qui s'illuminent, un repere.
Aucun souci a laisser faire,
Le temps s'eteint, sans rien nous faire.

Le monde se couvre d'un drap glace,
Et tout semble calme, immacule.
Nulle part ailleurs je voudrais etre,
Juste ici, le present pour renaitre.

Et je flotte a travers l'orage,
Ou tourbillonne l'avalanche sauvage.
Quand tout se pare de doux mirages,
Meme le froid mord doucement la peau.
J'entends le chant calme, echo,
Lorsque le crepuscule deploie ses ailes en cadeau.

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**Ombres Invincibles**

La fumee monte, l'air devient glace.
Ton c;ur se serre, rien a effacer.
Cours si tu veux, on est deja la.
Des ombres qui murmurent, c'est nous, chata!

Lourd est le poids de cette couronne ce soir,
Dans l'obscurit;, on brille comme des phares.
On est le chaos, le silence, le frisson.
Un regard suffit pour geler ta raison.

Habilles pour tuer, ombres dans la nuit.
Tous disparaissent, on marque a l'infini.
Poison discret, on coule dans tes veines.
Le jeu est a nous, et on brise tes chaines.
Habilles pour tuer, sans merci ce soir.

Les rues desertes sous des lueurs pales.
Tous se cachent, terrifies par le mal.
Ton souffle flechit, ressens le poids
Aux portes de la ville, on attend ton choix.

Les sir;nes hurlent, mais nul ne repond.
On est comme un reve, alimentant tes demons.
Resister ? Tu sais, c'est deja ecrit.
C'est la fin, et tu n'as plus de sortie.

Habilles pour tuer, ombres dans la nuit
Tous disparaissent, on marque a l'infini
Poison discret, on coule dans tes veines
Le jeu est a nous, et on brise tes chaines
Habilles pour tuer, sans merci ce soir.

Un pas de plus, le silence se brise.
Secrets enfouis, voila leur emprise.
Mensonges murmures, reves eclates.
Face a nous, tout hurle : tu vas plier.
Qui controle ? Tu ne le sauras jamais.
C'est notre monde - bienvenue au ballet

Aucune echappatoire, pas de seconde chance.
Dans l'ombre na;t cette etrange danse.
Les lumieres vacillent, tout commence.
Habilles pour tuer, dans l'ombre on avance.

Habilles pour tuer, ombres dans la nuit.
Tous disparaissent, on marque a l'infini.
Poison discret, on coule dans tes veines.
Le jeu est a nous, et on brise tes chaines.
Habilles pour tuer, sans merci ce soir.

Noir complet, les echos retombent.
On s'efface, mais gardons ce monde.
Un souvenir hantant, frisson eternel.
Intouchables a jamais, habilles pour tuer.

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Les Oiseaux Invisibles
Лариса Сенегал
Inspiree par la poesie de Sergey Min'kov 2 http://stihi.ru/2012/12/30/6106)

**Les Oiseaux Invisibles**

Mon ami dessine d'etranges oiseaux,
Inconnus, et pourtant si vrais, si beaux -
Tantot planant dans les cieux azures,
Tantot tombant, tombant vers le chaos.

Sous ses doigts nait un souffle, une ame,
Un battement, un eclat de flammes.
Ses traits maladroits, a peine esquisses,
Mais toujours vivants, toujours animes.

Son crayon danse, un geste imparfait,
Ses lignes sont brutes, tordues, enchevetroes,
Mais ses oiseaux battent des ailes d'un effet
Que mes toiles soignees n'ont jamais effleure.

Sous ses doigts nait un souffle, une ame,
Un battement, un eclat de flammes.
Ses traits maladroits, a peine esquisses,
Mais toujours vivants, toujours animes.

Et moi, artiste de metier,
Aux pinceaux lourds de vanite -
Que sont mes toiles ? De froids mirages,
Alors qu'il voit, au-dela des nuages...

Des heures durant, je fixe les fenetres,
Regardant les oiseaux du sud revenir.
Suis-je incapable de voir naitre
Ce que lui, aveugle, peut ressentir ?

Sous ses doigts nait un souffle, une ame,
Un battement, un eclat de flammes.
Ses traits maladroits, a peine esquisses,
Mais toujours vivants, toujours animes.

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**Est-ce que tu m'aimes?**

Je vois la lumiere dans tes yeux,
Ta voix ressonne, douce comme les gouttes de pluie.
Ton nom danse sur mes levres en feu,
Et mes pensees de toi ne s'eloignent jamais, oh, jamais.

Tu viens a moi comme une brise d'ete,
Un souffle leger, un vent enchante.
Dis-moi, mon amour, sans hesiter :
Est-ce que tu m'aimes ?

Dis-moi, m'aimes-tu, vraiment m'aimes-tu ?
Mon etoile, ma lumiere, ma vertu...
Tu es mon phare, ma clarte,
Mon coucher de soleil, mon jour leve.

Je crois en toi,
Tu as trouve la cle de mon ame en emoi.
Dans la nuit, tu eclaires ma route,
Comme une bougie dans un ocean de doute.

Tu es venue comme une brise d'ete,
Un souffle doux, un vent inspire.
Dis-moi, mon amour, sans hesiter :
Depuis quand m'aimes-tu, verite ?

Depuis quand ton c;ur s'est-il ouvert ?
A l'aube fragile ou au crepuscule clair ?
Tu es mon phare, ma clarte,
Mon coucher de soleil, mon jour leve.

Serre-moi plus fort, ne me laisse pas tomber,
Nous traverserons les tempetes, rien ne peut nous briser.
Notre amour est l'etendard de notre destinee,
Et dans tes mains, les cles vers l'eternite.

Main dans la main, c'est notre force, notre havre,
Nos c;urs s'embrasent, rien ne les entrave.
Les peurs se dissipent, les doutes s'effacent,
Notre amour brille comme une etoile tenace.

Tu viens a moi comme une brise d'ete,
Un souffle leger, un vent dore.
Dis-moi, mon amour, sans hesiter :
A quelle profondeur m'aimes-tu en verite ?

Jusqu'ou ton amour peut-il voyager ?
Comme l'ocean, profond et charge ?
Tu es mon phare, ma clarte,
Mon coucher de soleil, mon jour leve.

Mais si un jour tu perds ton chemin,
Sache que mes bras t'attendent sans fin.
Dans l'echo des vagues, je te murmurerai :
Mon amour, je t'aimerai... pour l'eternite.

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**L'Image Persistante**

Ton regard,
Perdu dans l'indecision,
Ose le voyage sans phare,
Les yeux fermes sur l'horizon.
Sur la recente Voie Lactee de ce salon,
Etoile errante sans mentor, sans nom.

Tu m'enflamme,
M'enflamme,
M'enflamme,
Comme une flamme vacillante a l'aube de l'extinction.

Si tu disparaisais,
Je garderais de toi
Un univers neon,
Un monde fait de neon.

Ta lumiere,
Elle est partie en laissant,
Cette image persistante,
Jamais tout a fait s'effacant.
Il ne reste que cette clarte dansante,
Une image persistante,
Que l'on ne pourra effacer.

Quand tu t'eteins,
Tout s'eteint alentour.
Nous n'avons pas de lumiere propre,
Seulement celle de l'amour.
Nous sommes l'echo d'un tout,
Une somme, rien de plus.

Il ne reste,
Que le temps pour metamorphoser,
L'image persistante,
En trace de supernova figee.
Eternellement la,
Jamais effacant notre
Image persistante,
Un mystere, un eclat.

Cette lumiere,
Meme dans l'obscurite,
Rappelle que nous sommes
Un reflet d'etoiles effacees.
L'image persistante,
Un signe, un eclat que rien n'eteint...

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Gne adaptation poetique en francais, inspiree de l'esprit joyeux et aventurier d'une chanson de Vasily Lebedev-Kumach.
« Merry Wind » (Vent joyeux)

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Chante-nous, vent leger, ta joie et ta colere,
Vent libre et fier, vent libre et fier !
Les mers profondes, les montagnes millenaires,
Tu as tout vu, tu sais tout faire.
Chante-nous l'histoire des cimes sauvages,
Des mysteres voiles par les flots.
Parle des grands voyages,
Des oiseaux en nuages,
Des hommes forts qui relevent leurs drapeaux !

Qui combat pour triompher,
Chante avec nous sous l'eclair !
Heureux, il va danser,
Brave, il brisera la mer,
Chercheur, il trouvera la lumiere !

Chante-nous, vent joyeux, les forets endormies,
Le silence lourd des grands defis.
Les traces d'animaux,
Les bruits venus de l'eau,
Et les muscles forges par la nuit.
Chante-nous la force des luttes gagnees,
Des rires portes par la bataille.
Que d'eclairs dans l'acier,
Que de feux sur l'ame enflambee,
Et que l'espoir grimpe toujours plus haut !

Qui combat pour triompher,
Chante avec nous sous l'eclair !
Heureux, il va danser,
Brave, il brisera la mer,
Chercheur, il trouvera la lumiere !

Chante-nous, vent du temps, la gloire et la sagesse,
Les heros, les penseurs, dans l'ivresse.
Leurs c;urs qui s'embrasent,
Leurs reves qu'on embrasse,
Et leur courage qui jamais ne cede.
Chante pour raviver les grands espoirs,
Pour nous pousser jusqu'au sommet.
Que dans ta voix ressonne,
L'elan de ceux qui sonnent
La marche d'un avenir parfait !

Qui combat pour triompher,
Chante avec nous sous l'eclair !
Heureux, il va danser,
Brave, il brisera la mer,
Chercheur, il trouvera la lumiere !

Chante, vent des collines et des valees fleuries,
Les chants legers du printemps ami.
Que les tambours s'elevent,
Que les c;urs suivent le reve,
Que nos pas vibrent au rythme de la vie !

Qui combat pour triompher,
Chante avec nous sous l'eclair !
Heureux, il va danser,
Brave, il brisera la mer,
Chercheur, il trouvera la lumiere !

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