Alexandre Pouchkin. Extrait du poeme Le 19 octobre
C’est la foret toute sa beaute perdue,
Y dort gelee. L’obscurite des traces.
A peine le jour en denudant ses graces
Les cachent forcement derriere les monts emus.
Toi, le feu, brulant et m’enflammant
Le coeur perdu, un jour d’automne
Tout seul bois mon vin, malgre froid
Oublie pour le moment ma vie si monotone.
Moi, je pleure: ne retrouvant jamais
Ni mon ami, ni son sourire si frais
Lui tiendrai a peine son bras
Pour souhaiter meilleures de joies.
Je vide mon coupe au bord de la Neva
Et sans bruit appelle fantomes-amis
Aux perles de pluit l’automne me repondra
Ainsi mon ame sollicitera.
Je reve et je vois leurs ombres de nuit
Ils m’y appellent maintenant
Comme si le choeur avant
En me chantant, nos jouissances expire…
M’auriez-vous bien menti? ne retrouvant abri
Seriez partis au bout du Nord-pays?
On n’y verra ni mon ami, j’ignore
Son silouette et sa voix? Personne n’y repondra?
Chanteur bronze? Aux cheveux Curly?
Le feu aux yeux, chantant toute la nuit...
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