Boris Pasternak, Automne. 1949
Laissant partir les proches a peine,
Ressens les confusions me reignent,
La sollitude totale m’approche,
Hesitations m’y fort accrochent.
Alors me retouvant avec toi, tous seuls
Au ciel. J’y cherche l'abri a deux cruels.
Comme au desert, sans foule et sans bruit,
Sollicitude de la foret. On s’en fuit.
Ainsi on chante que la tristesse
Des murs-bois et leur vieillesse.
A depasser frontieres ou non,
On y crevera a deux, au front.
Diner - a l’heure, ta robe - a fleurs.
Ne finirons nos longues tendresses
Qu’a l’aube ou le soleil nous surprendra
En pleine douceur on s’embrassera.
En chuchotant, tombant a peine
Les feuilles d’orees te decorant en pleine,
Ainsi nos amertumes d’avant
Comme la langueur nous debordant.
Ton attirance, desir, merveille!
Plongeons a deux dans ce bruit! Eveille
Septembre frele et la pluie!
Sois si folle et belle que la nuit!
Sans robe, de toutes les cages tu sors,
Le tremble fremissant a mort,
Tu tombes en m’adorant aux bras.
Moi, t’admire, ta peau comme en soie.
T’es bien de mon deces splendide
Et j’en ai marre, la vie est vide,
Tandis que ta beaute – l’audace,
Elle nous unie et nous menace.
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