I. Brodsky. Je disais toujours, c est un jeu...

Иосиф Бродский. Я всегда твердил, что судьба - игра. (1971)

Je disais toujours, c’est un jeu des jours.
Au lieu de la peche, au caviar – bonjour.
Et le style gothique – mieux qu’ecole heretique,
Mediter sans transe – la meilleure balance.
Je regarde dehors. Le tremble y fremissant,
Passionne rarement, cependant brulant.
Je vois le bois une partie de buche,
A quoi une fille si  les genoux j’y touche.
Mieux la grosse poussiere tournera la carriere
Que la tete du russe se posera en arriere.
Je regarde dehors. La vaisselle est faite.
Je suis ravi. C’est la fin de fete.
J’ecrivais avant que la lampe – neant.
Que l’action d’amour est privee d’humour.
Que Euclide ignorant a manque son Temps,
Descendant au point, n’atteignera la fin.
Je regarde dehors, souvenant l’enfance
En souriant y pleure, m’en fichant alors.
Je disais encore si bourgeon est mort
Fleurissant la fleur est fanee. Que la graine
Qu’on seme construit la haine,
que la plaine, le champs – la Manoeuvre des gens.
Je regarde dehors, agenouille alors
Embrassant mon corps, tout quitte m’endors.
C’est mon chant prive du moindre sens,
Autant plus que choeur ne cree pas malheur.
Ce n’est pas etonnant, mais au cours de temps
Le prix des paroles – le froid des epaules.
Je regarde dehors, au noir comme mort,
Entendant le bruit des trains passant la nuit.
Citoyen accompli des mensonges d’epoque,
Me vois ainsi comme une fausse breloque.
Reconnais les pires mes pensees empires,
Au futur je laisse que l’odeur de stress.
Je suis au noir. Laisse-moi, je le prends
L’etouffant dehors et le meme dedans.


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