Mirnij

Je marchais autour du pate de maisons. Je ne me souviens plus precisement de la raison. Les hommes me desesperaient encore. Ces diagnostiques donnes avec certitude, les conflits de personnes encore et encore qui influent sur la vie du patient, et qui, curieusement changent les diagnostiques. J etais faible. Je n avais plus fait de marche sportive depuis quelques jours, je n avais plus transpire. Le sang et son flot n avait pas evacue l inflammation des articulations. A ma lourdeur, je sentais que les toxines s etaient accumulees jusque dans le cerveau, ou la resonnance magnetique avait mis en evidence de curieux foyers qui n ont rien de chaleureux. Oui, j avais mal, j etais faible et desespere. Il faisait froid, mais que faire?

Je marchais le regard vague. Mes yeux cherchaient une issue, une branche ou mon ame aurait pu se poser, mais aussi un autre regard... pour apercevoir que j existe aussi, que je suis un etre humain, et que de telles peripeties pourraient m ecourter la vie.
Comme le chien des rues cherche sa pitance je tournais donc en rond autour du pate de maisons. Le ciel etait aussi vague et gris que mon esprit. Le service communal avait epandu du sable sur le chemin pour eviter les accidents et les chutes: sans effet sur mon esprit... Bien sur, ce n etait pas le but. La neige de la route avait disparu sous des nuees brunes, douteuses, granuleuses... comme si le ciel lui-meme avait ete malade. Meme le sol semblait mourir... 
Quand soudain, sur le sable sali, j entrevis une forme tres fine, grise et brune aussi, quelque chose d inerte qui depassait du sol... un infime detail perdu la dans le froid de l espace sombre et multiple, sous une voute de grisaille; oui, curieusement, je l apercus.
Mais qu etait-ce?

A continuer...
 


 


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