Flip flap

Tip, Tap
Tapote sur le toit la pluie a pas de velour
Flip, flap
La fatigue me ramene jusqu aux premiers jours...

Cric, craque
Tape dans ma tete comme une matraque - un son lourd!
Claque, crisse l acouphene dans mon ame en peau de tambour

Aie! Ah! J ai mal!
Mere, delivre-moi!
La douleur au crane!
Ne me laisse pas!

Ange, colombe!
Qu un reve m enleve loin du matin, je suis las, je ne veux plus entendre le jour...

Pres des marais, aujourd hui, je me reveille, la pluie s est eteinte
A travers une lumiere de brume, perce, siffle la vouivre rageuse comme aux premiers jours

Alors, clic, clac, je prends mon courage a deux mains, sur mes genoux poreux, arpente les chemins qui serpentent pour coin de ciel bleu

Bric a brac, le passant me regarde en coin, jette dans mon coeur en flaque, un pave de marbre, un regard de dedain sur ma vie inutile, et je sens la morsure qui me fige - chagrin

Sous le coup, mon ame se brise, deborde, et sur mes joues coulent ameres les larmes insoumises d une pluie sans fin 

(Poeme melancolique)

... ... ...

Il est difficile de comprendre la lourdeur quand on n a pas de corps, si ce n est de loin, au souvenir d une celebre chute qui nous hante tous encore.

Les hommes cherchent, mais confondent, simplifient et compliquent. Le mouvement n est pas la vie, mais juste de l energie.

Dans le monde des pensees, des choses immaterielles, il est bon d en comprendre le sens; de quoi elle nous detourne, vers quoi, elles nous entrainent? A ces traits, on peut en reconnaitre l esprit.

Le monde s assombrit, mais il demeure des sources de joie et pour les decouvrir, il faut essayer de ne pas trop regarder ce qui nous empeche de les voir - souvent les pensees. C est aussi cela, ne plus penser qu a soi.

Tu m as appele, je suis la. J ai souffle sur ton etre blesse un peu de vertu,
Maintenant, reprend ton chemin, N hesite pas a m appeler quand tu tomberas a nouveau et je reviendrai au moment voulu. 

(Discours imaginaire)