Marina Tsvetaeva. Ma grande ville dort... 1916
Ma grande ville dort – la nuit.
Je sors loin – sans bruit
On pense dehors: une femme, une fille, -
Je me rappelle que la nuit brille.
La brise d’ete m’emporte – la route,
J’entends des sons – la musique brute.
Ohe, le vent soufflant fort -
Mon coeur fragile, tant pis – dort.
Un peuplier noir, un feu – au soir,
Ca sonne, brule – une fleur nulle,
Ce pas, aupres de qui – lent,
Moi - absente, cet ombre – au present.
Des lumieres dorees – de ce bon collier,
Du gout amer - de la feuille tombee
Liberez-moi pour une seule fois,
Comprenez enfin, c'est une reve – moi.
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