O. Mandeltchtam. Pour ta joie reprends des mains
Pour ta joie reprends des mains
Pour enflammer ta douce merveille,
Comme Persiphone je t'envoie le jaune du miel.
Ne pas laisser passer une barque,
Comme aux fourrures les pieds attaquent,
Ne pas survivre crainte de vie.
Il reste que nos bisous fragiles,
Velus comme les bourdons habiles,
Qui meurent tout en partant.
Et chuchotant au crepuscule
De grandes forets et denses,
Grincant au temps dans les odeurs intenses.
Reprends en jouissant mon miel,
Sauvage comme le collier d'abeilles,
Mon don brillant en plein soleil.
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