Reflexion n... maladie, monde, folie
Dans le tas, il y a, je crois, un seul texte humoristique...
Et bien! Ce n est plus des larmes, mais une riviere, un fleuve, que dis-je une mer?! Un ocean! Oui, si Cyrano De Bergerac avait un long nez, c est peut-etre parce que, un peu comme pinocchio, il exagerait souvent.
Mais vraiment, cela pue le determinisme situationnel et corporel. C est insupportable!
A force de deperir, je crois que je vais devenir de fou...
Cela dit, dans l absolu, sans rire, c est une solution!
Comme cela, je ne comprendrai plus ce que je vis, j y ferai moins attention, je serai moins triste, et les gens m aimeront davantage!
Oui, les gens prennent parfois du bon temps avec les fous. Ceux-ci peuvent les faire sourire et meme rire, et surtout, cela les refoncorte tant de rencontrer quelqu'un de moins intelligent qu eux.
Tandis que la maladie dans le monde... Hormis un handicap visible, et encore, pas un petit... ou les grands mots comme le cancer, elle ne suscite guerre la compassion. C est plutot l inverse... Essayez donc! Allez a l hopital, faites-vous amputer les jambes! Si vous n etes pas courageux, demandez une anesthesie. Ensuite, pour vous reposer, allez, je ne sais pas moi, pourquoi pas vous baigner a la riviere, du moins, la moitie qu il vous reste. Mais surtout, de grace! Ne laissez pas votre chaise roulante sans garde! Ils ne voleraient pas que les roues, mais la chaise entiere! Et ensuite, comment rentrer chez vous? Il faut penser a ces choses-la... Car elles arrivent plus qu on ne le croit.
Une question m assaille tout a coup! Aurais-je vraiment a faire beaucoup d efforts pour l etre? Ne le suis-je pas deja?
Oui, un malade qui cherche a se faire soigner... Voila qui de nos jours est suspect.
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Je feins le fou
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