Au hasard d un chemin
Ils aggravent tous mes symptomes et il me beaucoup de temps pour m en remettre.
Il m est toujours difficile d accepter ce qui s est passe.
Apres tant de deconvenues, avoir encoore le courage d aller a l eglise pour demander l aide d un conseil sur la medecine locale et que trouver?
Une tenanciere qui me lance ses soupcons a la face. Elle daigne quand meme passer mon mot au pretre en ayant l air de m accorder une indulgence!
Pas de reponse. Apres de nombreux passages, je le rencontre finalement, et bien que connaissant mon etat, il me dit de repasser a la semaine, qu il est souvent au temple, et que je pourrai le rencontrer!? Sans me donner de rendez-vous, alors qu il sait que je ne suis pas la pour toujours, que j ai des problemes de sante. Oui, c est inhumain.
Malgre tout, je lui demandai de me prendre en confession. Il me repondit qu il n avait pas le temps. Je vins quand-meme a la liturgie. Je vis qu il y avait une file pour la confession, alors je la joignis. Il m apercut, mais des enfants passerent. Il leur fit un grand sourire, leur donna quelques caresses, et entra dans le sanctuaire en feignant de ne pas me voir!
Bien sur, une autre tenanciere vint me rabrouer pour que je quitte ma place jugee trop proche du sanctuaire. Je n en revenais pas. Et quand j ecoutai son homelie, ce fut le comble! Il parlait d aimer ses ennemis! Lui qui evite les nouveaux venus malades!
C est sur base de ces faits veridiques que j ecrivis deux poemes de plus.
Je ne puis faire autrement. Ainsi, je tente d exorciser le mal qui m est fait, et essaie d y apporter une autre reponse que l offense.
C est un exercice difficile. Je suis croyant, et je ne veux pas nuire a l Eglise.
Mais je ne peux pas non-plus oublier comme cela... Il faut que j ecrive, que j essaie de digerer, et de m en debarrasser. Il faut etre seul, malade depuis longtemps et hypersensible pour le comprendre.
Je vois aussi de belles choses chez nous. Cependant, la verite est la: nous entrons dans la fin des temps, et beaucoup comme moi en sont conscients.
A continuer
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