Поль Верлен Простые фрески I
Опять, зеленоват и розов,
Грядой пригорков и холмов
В размытости полутонов
Бег вдаль равнины и откосов.
В прогалине журчит ручей,
Спешат деревьев вереницы, ,
В тени подстриженных ветвей
Едва слышны, щебечут птицы.
Бредут печальны и бледны
Лохмотья обликов осенних
Стихают томные мечты
Под звуки монотонных песен.
I
La fuite est verd;tre et rose
Des collines et des rampes,
Dans un demi-jour de lampes
Qui vient brouiller toute chose.
L'or sur les humbles ab;mes,
Tout doucement s'ensanglante,
Des petits arbres sans cimes,
O; quelque oiseau faible chante.
Triste ; peine tant s'effacent
Ces apparences d'automne.
Toutes mes langueurs r;vassent,
Que berce l'air monotone.
L'all;e est sans fin
Sous le ciel, divin
D';tre p;le ainsi !
Sais-tu qu'on serait
Bien sous le secret
De ces arbres-ci ?
Des messieurs bien mis,
Sans nul doute amis
Des Royers-Collards,
Vont vers le ch;teau.
J'estimerais beau
D';tre ces vieillards.
Le ch;teau, tout blanc
Avec, ; son flanc,
Le soleil couch;,
Les champs ; l'entour...
Oh ! que notre amour
N'est-il l; nich; !
II
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