Notes d ete, plage d aime rode...
Des ballades forestieres
Je me sentais si bien
Un instant,je m y perds ...
Dans les verts feuillages
Joyeux, chantaient les oiseaux
Des couplets legers, volages
Mon Dieu, que c etait beau!
Coulait le ruisseau d aout
Me chuchotait sa vie
Ses ideaux, ses remous
Une belle nostalgie
Rare, je vous l avoue
Le soleil souriait la-haut
D un coeur bien genereux
Sa tendresse sur ma peau
J etais gai, bienheureux
Le vent donnait le la
A l herbe haute, doree
Je tangais ca et la
Par les vagues ondulees
Au retour, une magie operait
Dans mon esprit tintaient
Tant de notes insolites
Mais voila, c est triste ...
Je n ai appris de solfege
Je colle alors des briques
Fais des mots des arpeges
Linguistiques, pathetiques
Dont seule la musique
Aurait pu, si discrete
Briser l elan tragique
Les maux, les aretes
... ... ...
Ici, a tirant-d eau, la cacophonie, folle farandole, me noie Do et de bemols, asSIs LAs - Si loin de ma MIe - SI bas - "cru, tasse" sur le SOL en vrille
Qu un souffle puisse
Fortuit, misericordieux
M envoler de l abysse ou je glisse
Une grace du bon Dieu ...
Une jetee de "je t aime", un clin d oeil de la chance, et mon soupir, sans haine ni peine, de s enfuir en fraude du destin, par une brise vesperale, vers le bleu du matin, loin des cotes du mal, ecume d espoir en partance, pousse, jusque la plage d emeraude, douce, vienne s y blottir et fremir
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Un souvenir sourd, une reflexion s ensuit, et en chemin, je ne sais comment, l ecriture me ramena a mon epouse.
L offense, la douleur, l impuissance repriment l amour, mais beni et d airain, il endure et revient fort - toujours.
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