Le nuage

Le nuage – comme une trace de talon               
Ou de sabot d’un etalon -
       Ineffacable.
Vivre toujours sur qu’en dira-t-on,               
Sur de quel pied s’est leve le patron –
Insupportable.
Au petit matin quand encore les etoiles                Quittant une а une la vaste toile
Sont visibles,
Sous la lune pale de cette nuit hivernale               
 Il me souvient mon pays natal
Doux et paisible.
Je me rappelle les joies, les chagrins               
 Et, souviens-toi, cet autre matin
Et cette nuit heureuse.
Moi, j’etais fou de toi, vraiment fou               
 Tu etais ma vie, mon bonheur, mon tout
Et tu etais amoureuse...
Mais quelle est cette force qui nous mesure nos joies               
Qui detruit le bonheur, qui le broit
Le rendant incesissable?
Pourquoi hier chasseur aujourd’hui on est proie               
D’un predateur puissant qui nous voit
Restant meconnaissable?...
Pourquoi ces instants qui eclipsaient le reste               
Ces instants de bonheur inhumain, celeste
       S’averent effemaires?
Tout a sa fin, mais pourquoi зa finit,                Pourquoi le bonheur aveuglant nous fuit
Comme le soleil dans la mer
Le nuage est parti, disparu.., une vision...               
Le soleil ondule comme un cratere en eruption
Un jour nouveau commence
Mais avec tant de peine apres etre enfoui               
Au plus bas fond du sombre puit
      De la nuit immense.


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