Le boulevard est calme

La lumiere emplit le ciel d'un bleu leger, veloute, que caressent les branches vertes, fraiches des arbres printaniers.

Parfois, les voitures, comme des vagues, remuent l'espace qui vagit en lentes ecumes sonores, colorent l'atmosphere d'une vie qui persiste encore.

L'ambulance, chaque heure, lance une plainte, un sombre malheur en chemin.

Dans les grands batiments blancs s affairent les mains samaritaines,
Qui pour un moment hors du temps, oeuvrent, et soulagent nos peines

A 8 huit heures du soir, le monde sonne l hommage,
5 minutes ou bruit dans le paysage un espoir

Dieu n est pas mort puisqu elles ne cessent de se tendre,
Et ces ames, sacrifices, de nous relever de nos cendres

Sur la terre noire, des corps se meuvent, etouffes
Mais dans l epreuve, c est aussi la bonte qui renait!
Merci de vivre en nos coeurs, gloire a la Sainte Trinite!



 


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