Istoria bis repetita

Il y a 44 ans de cela, quand tu m as propose de partir avec toi, j aurais du accepter, car tout ce que tu m avais annonce si je ne partais pas, se realise malgre mes efforts.
Et chaque fois dans le monde je tombe sur des personnes qui infectees ne cessent de mordre, de repeter le passe - infini present - comme une fatalite.
Sans me pretendre meilleur, je tombe moi-aussi, mais mes chutes ne sont pas bibliques, grace a toi.

On ne peut changer les autres. Le plus grand mal vient souvent de ceux que l on aime. On peut juste essayer soi-meme de changer.

Comme il douloureux a un pere aimant de voir ses enfants tomber et souffrir.

Comment les anges, temoins de tant de misere, peuvent encore servir, demeurer entier?

Il leur faut beaucoup de Ta divine lumiere, beaucoup de Toi, pour supporter ce qu ils voient la.

Longues maladies, blessures comme les coups et l ignorance consciente ou inconsciente d autrui, comme les peches, tuent petit a petit l esprit.
Et c est vers cela que l ennemi continuellemnt nous poussent, pour qu a bout de force nous tombions les uns avec les autres. 

Seul ton souffle nous ramene a l a vie, nous donne la force d avancer, seul ton sang nous permet de nous renouveller, de demeurer en Toi dans ce monde agonisant de vie terrestre, en sursis.

Comment faire, quand les memes maladies et la meme ignorance, contaminent les paroissiens, les bergers qui, nonchalents, eloignent le chercheur de Dieu, le pelerin du chemin de l Eglise?

Ils se dressent sur l estrade en habit de lumiere, mais chez beaucoup d entre-eux, Ta parole resonne dans un coeur creux, endurci, perce qui te fuit, ou ta lumiere peine a entrer, ou Toi-meme, ne peut y faire Ton nid..

Comment les lepreux que nous sommes, pourront vivre plus loin, et par milliers ne pas tomber? Rebatir le temple en 3 jours, Toi-seul a ce pouvoir.

Le temps passe, l histoire se repete ... Les fideles reconstruisent, mais la foi en fuite degouline, les endurcis president, trompettent, fulminent, et les coeurs malmenes et blesses, effrayes, quittent les eglises, le pays - exil, exode, encore et encore dans un desert desormais familier, c est Toi en croix, encore et encore sacrifie. 

Nous voyons tout cela, leurs chutes, nous allons a confession sachant tout cela, le coeur serre, a genoux devant eux, nous avons peur de parler, alors nous ne disons que quelques mots pour eviter les phrases deconnectees, a cote, qui ne menent nulle part.   
Les lecons du bolchevisme ou du catholicisme ne semblent pas porter de fruits.

Ainsi, la chaine du mal grandit, grossit autour du monde et de ton peuple qui ne grandit pas, et ils contribuent eux-aussi a nous enchainer loin de Toi.

L habit n est pas un uniforme, un tablier de cuisine, de boucherie que l on enleve une fois la tache accomplie.

Le premier sacrifice que le pretre apporte, c est celui de justice pour ses propres peches.

Mais ils continuent de boire ton sang comme du vin de foire, ignorent le mal qu ils font dans le noir sans repentir, et se jouent meme de Ta Parole resonnante au clocher de l eglise.

Chaque annee, nous celebrons Noel, mais la terre, l epoque ont change, et l homme sent de plus en plus le souffre des tenebres.
Nous sommes plus pres de la fin que du debut, et c est le texte de Joel, qui par un curieux hasard s ouvre au gemissement de nouvelles deceptions, illusions ... Comme un sempiternel echo, triste rangaine, qui endort, chloroforme l ame dans la nuit.   

Ce n est pas debout et en riches habits qu ils devraient servir, mais a genoux vetus d un sac, avec nous, car d entre-nous, ils ne sont pas les premiers, mais seront bien les premiers a etre durement juge.

Rien de neuf sous le soleil, mais le Ciel, de notre vanite, de nos peines, commence a etre gave, ne cesse de pleuvoir ses larmes en calamites.
Il ne sait plus ou donner de la tete - renie, insulte, exacerbe.
Il est temps qu ils le comprennent, s en souviennent, et peut-etre est-il aussi grand temps que Tu reviennes, Sauveur de nos ames, Toi aussi abandonne.   

Comme il est douloureux pour une brebis ou un fils de voir son pere ou son berger tomber.
Gesir debout tout la-haut, au son de ses mots, entrainant d autres avec lui dans sa chute.
Extenue, impuissant, assister a ces sombres funerailles, ou vivant mais presque mort, il creuse sa fosse, sur terre, aveugle, chantant dans nos entrailles.

Puissent nos prieres les accompagner, ces capitaines, ces marins, ces bergers egares.


Un pecheur sali et sale, un ane qui brait sans etable





 



 

 







 




 


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