Le voile est tombe
Memoire douce tendre et belle, moment cheri, sourit en nous Emmanuel, couve de son aile, forte, paternelle - l espoir - fragile du moineau, captif, rebelle - tombe du nid, dechu, febrile, loin de sa patrie, pour une longue, longue, tres periode d ennuis, d exil, de folie ...
L instant-souvenir a jamais et pour toujours en memoire - frisson sans pareil - resplendit comme une etoile-guide dans la nuit froide des jours sans espoir
Tendre de bienveillance, la flameche douce, caresse de dentelle, brille en silence, au foyer doux - do, re, mi, fa - Seule Source de Vie, d eau pure - versee pour nous purifier, vivifie, tinte, fraiche, chantante melodie, tel un ri heureux qui de joie rebondit!
Des rivieres de larmes coulent, saoulent, nous entrainent dans les flots vehements de nos maux, et sombre l oiseau, perdu en mer dans la brume, expire un soupir - une derniere vague ecume ...
Brise, frise, fend les flots et le vent, et meme le temps! Le "gardien des cotes d Adam" repeche le petiot, incognito, le sauve du nauffrage, "maree-cages", lui, sans pourtant toujours comprendre le pourquoi, le comment
Promesse donnee sans retour, malgre nos errances sans retenue, n a de cesse d etre tenue avec amour sans detours
A n importe quelle heure de la nuit ou bien du jour - le Mystere veille et plane, interpelle, nous appelle!
Seigneur!
Benis est ton enfant, son voyage par les mers agitees, a travers les mirages insenses et les vagues paysages
Tu le ramenes du bout de l hiver vers le doux rivage, sur les cotes d ete de notre Pere adore, pour Tes divins, verts paturages, Jardin d Eden au-dela du ciel
A l ombre de l Arbre sage, coule la vie Essentielle: tes brebis belles de foi paissent tranquilles, savourent la lumiere qui nimbe Ton beau visage
Verite, Felecite, Sainte Trinite! Triple Soleil etincellant de gloire eternelle!
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