Poete et sa Muse. Comedie musicale

Музыкальный мини-спектакль о страданиях поэта, женском непостоянстве  и превратностях любви.

Les acteurs: Poete, Auteur, Muse

Auteur (un monsieur a l'air serieux, aux lunettes et au chapeau):

Il y avait une fois un poete
Un faiseur des rimes et des vers.
Mais sa Muse etait tres distraite -
Ses visites n'etaient pas reguliers.

Poete (un monsieur age, un peu melancholique et philosophique) arrive sur la scene et compte, en se pliant les doigts en s'adressant aux spectateurs):

- Hier, avant-hier… elle ne vient pas. Une semaine, deux semaines... elle n’est pas la! Qu-est ce que je ferai, moi, pauvre poete! Sans elle je serais oublie, mes poesies ne vont plus plaire aux lecteurs, tout le monde va les croir demodes!  Oh, ma Muse! Oh, toutes cettes femmes!

Автор (tres calme):
  Et  ce soir le poete
  est inquiet
  parce qu'elle
  ne vient pas
  comme il y a longtemps.

Poete (tres lamentable):

Ou es-tu,  ma Muse?!
In n'y a pas d'excuses
Pourquoi  tu n est pas la!
Il me manque de toi!

Auteur (constate le fait en s'adressant aux lecteurs):  Mais la Muse ne vient pas.

Poete:
 
Je suis un grand poete
Qui sait tres bien rimer
Et creer les tres bons vers.
Mais ce soir tu n'es pas la,
Oh ma muse!
Tu t'amuses
Bien de moi,
Mais pourquoi?
Sans toi, Muse,
Je n' ecrirai
Rien de bien.
Mon talent ne fleurira
Sans ton aide
Et ne trouvera
Ses lecteurs,
Les amateurs
Des poemes elegants
Et brillants.

(Et il commence a chanter Tombe la neige de Salvatore Adamo):
 
Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Et mon c;ur s’habille de noir
Ce soyeux cort;ge
Tout en larmes blanches
L’oiseau sur la branche
Pleure le sortil;ge

Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon d;sespoir
Mais tombe la neige
Impassible man;ge
La..la-la..la-la..la-la.

(Tout ca a un air un peu grotesque. Mais les "la-la" dernieres, ca sonne comme un sanglot douleureux).

Auteur (il n'est plus si calme): Soudain... elle vient!

 (La Muse est une dame tres gracieuse, vivante. Il semble qu'elle ne marche pas a pied, mais qu'elle danse ou vole comme un papillon. Elle est vetue d'une robe claire avec un long foulard du chiffon blanc ou quelque couleur agreable. Elle arrive, elle s'approche au Poete, elle danse autour de lui).

Poete (un peu choque car il a perdu toute l'esperance de la revoir jamais que ce soit):- Te voila, ma belle Muse!

Muse (les mains en geste de priere): 
- Mon ami..tu m'excuses?
  Je l'espere, je l'espere tant!

Poete:
 
  - Mais pourquoi
 Ma cherie, t'as fait comme ca?
 Tu m'as quitte, tu m'as trompe!

(en tournant auх spectateurs): Mais..a quoi bon demander, tout est clair! Je le sais tout moi-meme!

(en se tournant vers la Muse, avec un peu de l'indignation dans la voix, il est perce jusqu'au fond du coeur, insulte et blesse dans ses sentiments les plus tendres):

- Tu as du trouver un autre,
  Bien plus doux, bien plus tendre !

Muse chante (chanson de M.Mathieu): Oh pardonne-moi ce caprice d'enfant, pardonne-moi, reviens-moi comme avant, je t'aime trop et je ne peux pas vivre sans toi!  C'etait vouloir et connaitre d'une autre vie tres bete peut etre, c'etait decouvrir la vie avec ses peines, ses joies ces folies. Oui,je voulais vivre d'autres amours d'autres je t'aime d'autres toujours, mais c'est de toi que je reve toujours mon poete! Pardonne–moi..

Poete l'interrompt, dit avec passion:
- Oh ma cherie, je te pardonne, je te pardonne tres volontiers! Parce que.. (commence a chanter du Joe Dassin):
- Parce que si tu n'existais pas,
  Dis-moi pourquoi j'existerais?

 Muse (lui reроnd en continuant la chanson a la meme maniere):
 - Pour trainer dans un monde sans moi,
   Sans espoir et sans regrets.

Ensemble (les yeux du Poete et de la Muse sont tournes vers les spectateurs):
 Et si tu n'existais pas,
 J'essaierais d'inventer l'amour,
 Comme un peintre qui voit sous ses doigts
 Naitre les couleurs du jour
 Et qui n'en revient pas.

(une petite pause pleine du bon accord).

Poete:

    -Maintenant tu resteras avec moi, oh ma Muse?

 Muse: -Volontiers, c’est entendu. 

Poete: - Et voila, tu t'amuses
         Bien de moi?

Muse (en coquette):

Non, mais prends en compte,
nous, les femmes, qui sommes  blondes,
on est inconstantes, changeantes, et l'amour,
quant a elle, elle est tres dure... parfois, au moins.

Poete: C'est quoi, donc, l'amour?

Muse chante de la Chabanera:

L’amour est un oiseau rebelle
Que nul ne peut apprivoiser,
Et c’est bien en vain qu’on l’appelle
S’il lui convient de refuser.

Rien n’y fait, menace ou pri;re.
L’un parle bien, l’autre se tait.
Et c’est l’autre que je pr;f;re.
Il n’a rien dit mais il me plait.

L’amour! L’amour! L’amour! L’amour!

L’amour est enfant de Boh;me,
Il n’a jamais jamais connu de loi.
Si tu ne m’aimes pas, je t’aime.
Si je t’aime, prends garde ; toi!

L’oiseau que tu croyais surprendre
Battit d’aile et s’envola.
L’amour est loin, tu peux l’attendre.
Tu ne l’attends pas, il est l;.

Tout atour de toi, vite vite,
Il vient, s’en va, puis il revient.
Tu crois le tenir, il t’;vite.
Tu crois l’;viter, il te tient.
L’amour! L’amour! L’amour! L’amour!

Poete (apres avoir reflechi un peu):-Mais je crois a l'amour malgre tous tes paroles.

Muse: Et moi,j'y crois moi aussi.

Un chanson-dialogue pour la conclusion. (chanson de Piaf).

Poete:
; quoi ;a sert l'amour?
On raconte toujours
Des histoires insens;es
; quoi ;a sert d'aimer?

Muse:
L'amour ne s'explique pas!
C'est une chose comme ;a!
Qui vient on ne sait d'o;
Et vous prend tout ; coup.

Poete:
Moi, j'ai entendu dire
Que l'amour fait souffrir,
Que l'amour fait pleurer,
; quoi ;a sert d'aimer?

Muse:
L'amour ;a sert ; quoi?
; nous donner de la joie
Avec des larmes aux yeux...
C'est triste et merveilleux!

Poete:
Pourtant on dit souvent
Que l'amour est d;cevant
Qu'il y en a un sur deux
Qui n'est jamais heureux...

Muse:
M;me quand on l'a perdu
L'amour qu'on a connu
Vous laisse un go;t de miel
L'amour c'est ;ternel!

Poete:
Tout ;a c'est tr;s joli,
Mais quand tout est fini
Il ne vous reste rien
Qu'un immense chagrin...

Muse:
Tout ce qui maintenant
Te semble d;chirant
Demain, sera pour toi
Un souvenir de joie!

Poete:
En somme, si j'ai compris,
Sans amour dans la vie,
Sans ses joies, ses chagrins,
On a v;cu pour rien?

Muse:
Mais oui! Regarde-moi!
; chaque fois j'y crois!
Et j'y croirai toujours.
;a sert ; ;a, l'amour!

Conclusion de l’Auteur qui vient de nouveau sur la scene:

Les hommes-poetes sont comme ca...ils detestent attendre, ils souffrent si leurs muses ne sont pas la, parce que ca ne va pas sans leurs muses. Et les femmes sont faites comme ca... inconstantes , changeantes et les Muses, elles aussi le sont. Mait tout de meme on ne peut pas vivre sans poetes,  sans muses, sans poesie, sans beaute et, bien sur, sans amour. Donc, vive Le Soleil, la Vie et L'Amour!


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