Surdosage de Paris
La neige tombe,
Fait sa présentation telle une colombe,
Pâles sont seulement ses yeux,
Aucune couleur,
Agé dans sa malice même que jeune,
Restant dans sa tenue du peau d'agneau,
Il cherche à découvrir la nudité du monde,
Un geste tout cru depuis son trône,
Le plus amer passe pour le plus sucré chez ce mec de Camus allumé, mais sombre,
Je ne l'envie pas du tout grosso modo,
Cet autochtone citoyen de Rome à la mode nue,
Dans le labyrinthe des rues il disparaît dans une seconde,
Le minotaure et sa trompe faite de plombe de tuyau,
Faux paradis avec des étranges animaux,
Vu par Colombe,
Or d'automne semble vrai et faux,
Monsieur Eldorado porte aussi le rouge, blanc, bleu,
Faux frère pour Thérèse de Lisieux la môme,
La Résistance aux catacombes, primitives icônes comme jeu,
Suis passeur des hommes dans l'arche contre cette flotte sur flot,
En gaieté défilent ici les fauves et foques avec ses maquereaux en tonnes,
Ville des artificielles fleurs des meaux,
De tes passions le feu fantôme,
Faons en danger de succomber sous le poids des vieux pourceaux,
La séduction-espionne fait venir tes bourreaux,
L'Eglise Sainte Geneviève transformée en Panthéon,
Après d'être souillée par l'inquisition du cardinal Richelieu,
Le pauvre dit la pauvre,
Amy Winehouse au Zenith comme Piaf chante "je ne regrette rien, no, no, no...",
*
Soleil parisien surexcite trop à tort,
Programmation beta ou delta des Nikita et Marilyn Monroe,
Le royaume de Jézabel la maçonne en provenance de Tyr et Sidon,
Des dames le bonheur en ses dons et cadeaux,
Vigne de Sodome avec l'obélisque de Luxor,
Anneau de Napoléon en cravate, chauve et gros,
C'est pas le happy end ici, Emile Zola, allons,
Elle se marierait pas avec ce Paris tellement con,
Pas de programmation avec des malins boutons finalement pas beaux,
Il porte des cornes d'agneau, mais parle comme dragon ce Christian Dior,
A besoin de ta peau d'esclave toute jeune en cruel Artaud,
Pour séduire avec cela les hommes
Selon ses voeux,
Idole de soi-même avec son torse le tronc,
Dans l'enfer, selon la Vierge de la Salette, quoi, aller hop,
La bête déjà piétine la Babylone le sort.
Свидетельство о публикации №116040806262