Une vie raconte

               

Le destin m’a donn; une gifle.

Je lui ai dit : « Ce n’est pas grave ! Je suis forte ! »

Il me frappait avec un fouet qui laissait les blessures et les bleus sur le

corps.

Je lui disais : « C’est supportable. Je suis encore forte.’

Il m’a mis une si lourde croix sur les ;paules que mes genoux ont fl;chi.

Je me suis adress;e ; Dieu : « Si tu existes, si tu aimes tes enfants, pourquoi

ne me d;fends-tu pas ? » 

Il ne m’a pas r;pondu.

Mon destin ne dormait pas.

Il continuait ; me frapper.

Je suis tomb;e sur la terre et la croix m’a ;cras;e.

Mon ;me saignait,

Je me lavais avec les larmes.

Je m’affaiblissais.

J’ai dit ; Dieu : « Si tu existes, tu es aveugle et cruel. Je te d;teste. »

Finalement, mon destin a achev; son funeste projet.

Je ne sentais et ne voyais plus rien.

Je ne pouvais plus respirer.

Mon ;me a ;t; vid;e et s’est transform;e en cendres.

J’ai ;t; an;antie.

J’ai dit : « Mon Dieu, pardonne-moi, si je suis ton enfant, rends-moi ton

 amour, ou bien laisse-moi mourir, mais ne me torture plus. »

Soudain, « une arm;e de la bont; » a ;t; envoy;e, celle qui m’a aid;e  ; me

remettre sur les genoux.

« Une deuxi;me arm;e » a ;t; envoy;e.

Elle m’a lev;e.

Je me tenais debout, mais j’;tais encore faible pour marcher.

« Une troisi;me arm;e de la bont; » m’a prise sous les bras et m’a dirig;e vers

la lumi;re, soignant mes blessures, essuyant mes larmes et faisant na;tre la

foi et l’espoir.

Je suis venue au monde ; nouveau.

J’ai commenc; ; voir, j’ai appris ; parler et ; marcher.

Je te remercie, mon Dieu.

Comme c’est bien d’;tre l’enfant aim; !

Comme c’est bien  d’aimer !

La vie, tends-moi ta main, je t'en prie.
               
               
Janvier 2005


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