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Ce printemps, tous ses souvenirs-na;ades
Appellent aux t;n;bres-l; chim;riques;
Mon d;sespoir - diapr; d’;meraude -
Dans les herbes ascendantes et n;ophytes.
Comme deux tr;fles humides tes yeux, ils sont
Dans les replis ;clatants de mon sang;
Mon corps, comme une gal;re ; l’abandon,
Remue encore le magisme de Sarian.
Ne reste plus sans mots, viens, mon amour,
; notre jardin embaum; de fleurs!
Nous ensemble avons pass;e la g;henne,
Et pourquoi sommes si seuls et chagrins?
Ha;r;ne – po;sie rim;e arm;nienne du moyen ;ge.
PARFUMS
PARFUM DE PERCE-NEIGE
D;collet;e, ; chemise -
Allant mourir;
Ou vient de toucher une brise
; un meunier?
Que sont heureux les yeux
Pleurant sans peine!
Et joue sous la semelle nue -
La neige d’;pines.
;tre, habit la brume de lait
Comme un v;tement,-
Ah, tu es une tombe sous la
Brume de printemps!
PARFUM DE VIOLETTE
Une inspiration les yeux ferm;s!
Sera disparue la mati;re dure.
A quelle personne que tu touche par la main
Et de quelle voix que tu entende,- mais
Se flotte, se balance mouill; le bleu clair!
Ciel partag; jusqu’au bord des verres.
La pierre rocheuse c’est une ombre en deux.
Laiss; perdue sa chemise dans l’;ther,
Mon cher parent au visage de Dieu
S’est r;uni donc ; toutes les vol;es.
Alors, il n’y a d’aucun sentier
Ni de retour et ni de souvenir;
Est-ce qu’il est possible une vie de la chair?-
Terre et ciel inond;s de lumi;re -
Tout s’agitant et se flottant unis.
PARFUM DE ROSE
L’illusion d’infini a perdu la boussole.
La touffeur s’est serr;e sur la feuille de velours.
Un brillant rouge et une l;vre de feu, qui sont
Saignants tous de joie et saignants tous de rire.
Je vois maintenant les esquisses de l’ann;e,
Et cette inspiration grignote mon palais dur.
Les all;es et les rues sombres de ma trach;e -
Sont places de promenade pour les femmes tendres aux c;urs.
Une gorg;e de rose est pareille ; un
Chanteur de gazelles - perdu le sommeil.-
; mortel, quelle chance, que nous nous gardons
Dans tous les brouillards de rose parfum;s!
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Dans l’obscur
le plus clair–
c’;tait ton corps.
Qu’on b;nisse
le chaos et les t;n;bres,
qu’on b;nisse
les foudres rayonnantes de tes bras,
qu’on b;nisse
le th;;tre de tes pelvis,
et le cadran des ;toiles n;buleuses,
qu’on le b;nisse!
Dans l’obscur
le plus clair–
c’;tait ton corps.
Traduction de l’arm;nien par Edouard Harents
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