Le Conte

Il йtait une fois un homme,
Un mari et un bon dom,
Et cet homme avait l’enfance,
Quelle se bien passait en France.

Ce monsieur aimait dancer
Et toujours parler Franзais.
Il encore trиs bien chantait
Les chansons sur la beautй.

Sa maison de bon visage
Se trouvait presque au village
A cфtй de la forкt,
Dont tout le monde y adorait.

Franзois, ce citoyen,
Habitait avec Hйlиne,
Parce que а ce temps cette dame,
Heureusement, йtait sa femme.

L’histoire dit que cette famille
Contenait trois jeunes filles:
Nathalie, Irиne, Tatien;
Il y avait encore le chien.

Franзois souvent pкchait
La truite pour ses prochains,
Qui mangeaient des poissons
Sans parfum et poison.

Son heureuse madame Hйlиne
Lui gвtait presque chaque semaine –
Pour son homme elle cuisinait
Et aprиs le dessinait.

La premiиre fille – elle aimait
Boire du vin et puis fumer;
La seconde fille adorait
Cuisiner un vin clairet.

La derniиre fille, troisiиme,
Ne pouvait pas faire le mкme,
Mais elle conjugait les verbes
Et faisait l’affaire superbe!

On lui parlerait: «Tatien!
Nous ne comprenons y rien!
Conjuguez nous quelque chose –
Nous vous prйsentrons une rose!»

Une fois un riche jeune prince
Visitait leur bonne province.
Il venait а Franзois,
Dont lui parlerait: «Pourquoi,

D’oщ йtez-vous arrivй?» -
«Ne penser jamais mauvais! –
Prince а Franзois disait. –
Il ne faut pas m’accuser!

Cher ami, je vous estime,
Mais j’ai de chagrins intimes,
Je suis venu chez votre village,
Parce que je peux un mariage!

Je m’appelle ici Prince Jean,
Possйdant beaucoup d’argent.
Tout le temps je cherche la femme
Et voudrais trouver une dame.

Oui, j’allait y de Provance...» -
«De Provance? Eh bien, quelle chance!
J’ai ici trois mes filles,
Quelles sont fines presque comme les fils,

Puis que les encore sont jeunes,
Elles n’ont pas devenu jaunes,
Mais elles sont parfaitement belles,
Comme les arbres de Noлl.

«Sont-elles belles? Je vous crois.
Je vais voir ceux filles trois.
Parmi les je dois choisir
Celui peut mieux rйussir.

Quoique, bien sыr, j’aime la beautй,
J’aime encore l’йgalitй;
Aussi je vais prйfйrer
Celui fait moi admirer.

Mon ami! Donnez m’une chance:
S’il vous plait, liez connaissance
Pour moi avec cettes filles –
Je m’intйresse а votre famille!

Je vous prie, mon cher, laissez-
Moi ici faire un essai –
A vrai dire, je veux savoir
Leur visage et leur pouvoir.»

Franзois appelait ses filles
Et leur racontait-il pile
L’histoire sur notre Prince Jean
Qui avait une pile d’argent.

Lorsque les filles зa йcoutaient,
Elles йtaient trиs agitйe
Par la curiositй
Et ensuite ce discutaient.

Ci elles йtablaient un tour
De voyage а leur amour.
Elles trouvaient que ce voyage
Doit passer suivant leur вge.

La premiиre fille prйfйrait
Celle affaire qu’elle adorait.
Elle trиs bien se preparait
Pour faire Jean йnamourer.

Nathalie prenait bouteille
Apportйe de grand hфtel –
Cette bouteille йtait immense
Comme, peut-кtre, une diligence.

Quand cette fille venait а prince,
Elle disait а Jean: «Quelle chance!
Je m’appelle fille Nathalie,
Je suis belle et trиs jolie!»

«Enchantй! Quoi vous pouvez?» -
«Vous allez cela trouver!
Gentil prince, je peux boire,
Et comment – il faut voir!»

Ci elle commenзait boire
Et buvait jusque le soir.
La bouteille lorsque finissait,
Nathalie venait dancer.

Elle prenait le calumet
Et puis commenзait fumer.
Elle fumait la pipe si ferme,
Comme une grand usine а Perm.

Le pauvre prince dйjа toussait,
Il voulait finir l’essai;
Nathalie plus ajoutait,
Et enfin elle a chutйe.

Quand la fille jolie pouvait
A la fin se bien lever,
Notre prince lui ci disait:
«Oui, pouvez-vouz m’amuser!

Vous buvez plus que clochard
En hiver avant la gare.
Vous pouvez boire comme l’ourse,
C’est une merveilleuse ressourse!

Vous pouvez si bien fumer,
Que je ne vous vois jamais,
Et je suis mкme enrhumй!
J’ai compris, que vous aimez!

Ton boire et ton fumage
Peuvent donner l’agiotage,
Mais avec si femme magique
Est’ce que la vie est magnifique?»

Autre jour notre souverain
Fait connaissance avec Irиne:
«Je suis Jean, un prince perdu!» -
«Enchantй!» - elle a repondu.

Jean ici interrogeait:
«Peut-tu кtre ma protйgйe?
Comment allez-vous, chиre ami?
S’entichez-vous de chimie?» -

«D’habitude, d’aprйs mon pиre,
Je n’ai pas des belles affaires!» -
«Quoi avez-vouz prйparй?» -
«Comme toujours, le vin clairet!»

Jean heureux prenait le vin.
Il n’йtait pas trиs chagrin.
Tout le jour il savourait
Et constamment admirait.

Jean ne pouvait pas finir
Et ensuite s’a endormi.
Fille ne l’a pas attendu
De maniиre elle a perdu.

Lorsque enfin prince s’a levй,
Il la fille cadette trouvait.
«Prince! J’allait y on connaоtre!
Puis je quelque chose paraоtre?

Je m’appelle ici Tatien,
Je peux conjuguer... » - «C’est bien!
C’est, peut-кtre, amusant!
Etez-vous un artisan?»

«Je ne suis pas artisan,
Quoique ne suis pas courtisane!
Je peux commencer l’affaire.
Ecoutez les verbes, mon cher!»

Elle allait а conjuguer
Et n’йtait pas fatiguйe –
Au contraire, elle йtait gaie
Tвcherant ne pas manquer.

Et prince Jean si l’admirait,
Que dйjа trиs adorait.
«Vous avez un beau niveau!
Conjuguez les mots nouveaux!»

Jean allait а inventer,
Et Tatien les mots traitait.
Le pauvre prince a fatiguй,
Mais la fille tous conjugait.

Quand enfin Jean finissait,
Il disait: «Oui, c’est assez!
Vous йtez un conjugueur,
Quel a conjuguй mon coeur!

Je cherchait beacoup d’annйes
Le bonheur, j’ai devinй:
Vous avez si m’amusй,
Que je peux vous йpouser!

A vrai dire, chйrie Tatien,
Dйsormais а vous je tien!
Vous avez soumis mon coeur,
Comme en cour un procureur!

Je souviens que je voudrais
Etre mari. J’ai rйsoudrй:
Chиre Tatien! Etez ma femme!
Elle me plait, votre noble вme!»

Et bientфt tout le village
Cйlйbrait un grand mariage –
Tous buvaient le vin clairet,
Quel Irиne les prйparйe...


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