l angoisse
Une demi-heure pour me reveiller
Apres une nuit trop pleine des peurs
Qui se sont eveillees.
Des hommes, des femmes, tous familiers,
Ou ceux qui me sont inconnus –
J’en fait un reve, tres libere ;
Mon ame me semblait nue.
Quatre heures de nuit, et rien de plus,
Quatre heures d’une vie d’une libertine,
Des vices qui se melent aux vertus,
Et une sourire trop fine.
Si ma conscience s’est liberee
Ainsi de ses nouvelles angoisses,
Si mon esprit s’est repare,
Je n’en sais rien, de grace !
Des relations qui me sont cheres
Depuis longtemps ou toute nouvelles –
Que leur balance est ephemere
Dans la vie trop reelle !
La nuit, c’est le temps du repos,
Le temps d’accumuler des forces,
Mais cette nuit m’a demande trop,
Mon coeur, mon ame divorcent.
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