Sonnet de la chambre vide

Lentement la nuit avance.
Dans une fenetre opaque
La chaleur du feu danse.
Un drame ou une arnaque ?

Chambre vide, grande, habitee,
Couleurs vives, desordre, tristesse,
Facade de joie, forteresse d’interets
Protegeant l’oubli et les vaines promesses.

Ni chaud ni froid,
La vie l’abandonna
Et le courage lui manqua.

Elle dort enfin,
Et la lame trace sur sa peau un dessin
A l’encre rouge : son dernier chemin.


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