Automne
Dieu nous donna l'haleine d'Avril,
Et pour saisir la fraîche pluie
J'abandonnai ma domicile.
Des nuages grands de vieux bitum
Rampaient au fond du triste ciel,
Comme aquarelle dans grand album
Se dessinaient des petites ruelles.
Je me tournai vers le forêt
Dont les contours semblaient un mur.
Dans dix minutes j'étais prêt
A trouver l'aube de nature.
Je traversais la grille des branches
Partout sentant un sol humide,
Le vent froid comme hôte étrange
Coulait parmi l'espaces vides.
Des arbres comme des esclaves
Restaient si pauvres, nus, nombreux.
Et des couleurs si calmes et graves
Les torturaient devant mes yeux.
Je n'ai trouvé nulle renaissance
Dans tous ces pleurs. Et je soupçonne
Que toutes cettes mares dont la pluie danse
Montraient l'haleine de l'automne.
Свидетельство о публикации №108102602572
Софья Греч 03.11.2008 01:34 Заявить о нарушении