Ma phrase tendre
Se reflétaient au fond de verre
Dans le voiture de métro.
Des lettres claires du numéro
Brillaient de sa lumière au mur,
En augmentant sa grande allure
Il m'emportait dans son corps bleu
À la ténèbres d'avenir,
Le chemin très long pour là ouvrir
La porte de la vie future
Ou de la mort, ou du torture.
Je ne voulais rien à choisir.
Ce temps-là je voulais maudire
Le monde au dessus de moi
Je ne sais pas, selon quelle loi
Je détournai mes yeux du mur,
Et mon regard méchant et dur
Trouva des beaux contours humains
Et j'aperçus des belles mains
Et quelque livre, qu'elles tenaient
Dans même wagon, qui m'entraînait,
Près de les portes, près de moi.
Et en sentant des traits de joie
Je lus des belles paroles soudains...
C'était un livre de latin.
Langage romain, langage des dieux,
Des grands poètes et des héros,
César, Virgile et Cicéro.
Si excellents sont tous ses mots
Pour mes idées et pour ma foi...
Mais ce devint futile pour moi
Car je tournai mes yeux, et puis
Je vis clairement le mal détruit
Que j'avais eu. Je vis des yeux,
Et un visage, et des cheveux,
Et tous des traits de jeune fille
Brillaient pour moi, et rien ne brille
Ainsi que cette âme inconnue.
C'est vrai, bonheur est revenu...
N'apercevant rien elle restait,
En étudiant, la vue baissée,
Des dieux de Grèce, des dieux romains,
Lisant ce texte, elle vit soudain
Le grand palais de sa station...
Je ne sentais aucune passion,
Mais je voulus dire: "Attendez!
Ma belle, aimée..." Mais elle sortait,
Et j'en voyais, des yeux brillant,
Des pas chantant, éloignant,
Le son des portes si cruel,
Nous séparant, des traits de celle,
Qui me sauva en un instant,
Ont disparu, en réveillant
Un éclat vif dans mon esprit,
Et dans mon coeur, presque détruit,
Il y a de feu clair au présent.
Je me rappelle ces bons moments&
Sortant à la seconde station,
Je prononçai: "Quelle illusion!
Ce sont mes rêves, c'est mon conscience.
Rien n'a été, il n'y a nulle chance!
Tout me semblait! Mais ce veut dire,
Que tous ses traits et son sourire
Sont mes erreurs, je suis idiot..."
...Le train partit vers son dépôt,
Et je revins à mes affaires.
Mais j'ai mes cieux et mon enfer
Chez elle... Est-ce que je la verrai ?
Mais si c'était, je la dirais:
"Ma belle, aimée!", comme autrefois&
Et toute ma vie serait à toi.
En t'embrassant, j'enlèverais
Ce livre-là qui me plaisait.
Et je vivrai pour t'apporter
Ma phrase tendre:"Amo te".
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